« Israël est en discussions avancées avec deux pays, dont un en Europe, pour la vente de son char Merkava », avait révélé le 15 juin le directeur du Département de coordination des exportations du ministère israélien de la Défense, Yair Kulas, au journal israélien spécialisé dans les affaires, Calcalist, relayé par « The Times of Israel », sans toutefois préciser quelles étaient les deux pays auxquels ces chars d’assaut seraient vendus.
Cette annonce a nourri les spéculations sur les futurs destinataires des chars Merkava, citant notamment l’Ukraine, théâtre d’une violente offensive russe depuis le 24 février 2022.
Une source israélienne a précisé hier lundi 19 juin sur Twitter, que les deux pays avec lesquels Israël serait en négociations pour la vente de son char Merkava sont plutôt le Maroc et Chypre.
The agreement of the export of #Israeli #Merkava-2/3 tanks has been announced: part of the deliveries will be made to #Cyprus to replace the 41 T-80U / UK tanks transferred to the Armed Forces of Ukraine, and part to #Morocco to compensate for the supply of T-72B.
None will be… pic.twitter.com/9x2jrCEO32— Dana Levi דנה🇮🇱🇺🇸🇬🇧 (@Danale) June 19, 2023
« L’accord d’exportation des chars israéliens Merkava-2/3 a été annoncé: une partie des livraisons sera effectuée à Chypre pour remplacer les 41 chars T-80U / UK transférés aux forces armées ukrainiennes, et une partie au Maroc pour compenser la fourniture de T-72B. Aucun ne sera transféré en Ukraine. C’est l’une des conditions d’Israël », déclare Dana Levi dans son Tweet.
Le deal non encore officialisé porterait sur la cession de 200 Merkava, au standard II et III, inutilisés et jugés aptes à la vente.
Cette vente marquerait la première exportation de ce véhicule de combat, introduit après les lourdes pertes subies par l’armée israélienne durant la guerre de Kippour en 1973 contre l’Égypte et la Syrie, et destiné à réduire la dépendance envers les importations d’armes.