Sahara marocain: l’impénitente Yolanda Díaz, vice-présidente du gouvernement espagnol, refait des siennes

La vice-présidente du gouvernement espagnol, Yolanda Díaz, fait à nouveau parler d’elle à travers des gestes extrêmement provocateurs envers le Maroc, qualifié de « dictature » il y a environ deux semaines. Invitée à une activité du Parti communiste espagnol vendredi 28 avril au Cercle des beaux-arts de Madrid, elle a gratifié le représentant du « Polisario » en Espagne, le dénommé Abdullah Arabi, d’un « baiser aérien », d’accolades entre autres gestes attentionnés, rapporte le quotidien espagnol elconfidencial.

Malgré son recadrage par le gouvernement Sanchez, Yolanda Díaz continue de servir la soupe à la milice séparatiste à la solde d’Alger, faisant ainsi fi de la nouvelle position de Madrid soutenant l’intégrité territoriale du Maroc.

 

 

 

 

Maintenant, le problème est que cette femme qui avait intégré le gouvernement Sanchez sous l’étiquette du parti d’extrême gauche « Podemos » même si elle n’en est pas membre, jouit d’un véritable état de grâce à gauche et même auprès de la population générale espagnole. Elle dispose du plus important « capital sympathie » de la classe politique selon le Centro de Investigaciones Sociológica, devant Pedro Sánchez, le premier ministre socialiste, Pablo Casado (PP, droite) et Inés Arrimadas (Cs, centre).

Vue par nombre d’Espagnols comme présidentiable, il n’est pas exclu qu’elle décroche le Saint-Graal lors des élections générales espagnoles prévues en décembre 2023. Cette perspective fait bercer le régime algérien, qui mobilise ses relais et ses fonds en Espagne pour faire pencher la balance du côté de Yolanda Díaz.