Le ministère algérien des affaires « étranges » s’est fendu dimanche 16 avril d’un communiqué où il a cultivé la désinformation la plus sordide, copulée à la diffamation la plus abjecte envers le président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, dont le « tort », paraît-il, est d’avoir validé, quel crime!, la nomination d’une Marocaine, – Amina Selman, ex-directrice des affaires économiques au secrétariat général de l’UMA-, en tant que Représentante permanente de l’Union du Maghreb arabe (UMA) auprès de l’organisation panafricaine.
Il n’en pas fallu plus pour que la diplomatie à coloration vert-kaki laisse éclater, via un communiqué suintant de misère et de méchanceté gratuite, sa bile sur Moussa Faki Mahamat, chef de l’Exécutif de l’UA, et sur le Tunisien Taïeb Baccouche, à qui elle a dénié la qualité de Secrétaire général de l’UA, sous prétexte que son « ultime mandat a pris fin le 1er août 2022, sans possibilité de prorogation, mais qui par cette énième imposture sert l’agenda tracé par son pays de résidence », le Maroc encore et toujours!!! En acceptant cette « grossière mise en scène protocolaire », le président de la Commission de l’UA cède à une opération de « manipulation malsaine, conçue et mise en œuvre à des fins ne servant aucunement les intérêts de l’UMA et de l’UA », croit savoir le département d’Ahmed Attaf, en soulignant que l’Algérie réitère son attachement « indéfectible » à ces deux organisations régionales (UA et UMA confondues).
Réponse du berger à la bergère
Vous avez donc bien lu: « attachement de l’Algérie à l’Union du Maghreb arabe », celle-là même que la junte haineuse et rancunière n’a jamais réellement porté dans son coeur, ni épargné aucun « effort » pour lui faire obstruction, pour ne pas dire précipiter sa « mort ».
Une vérité que le SG de l’UMA n’a pas hésité à jeter à la face hideuse du régime algérien, en l’appelant à honorer d’abord ses obligations financières envers l’UMA. Selon un communiqué diffusé par le Secrétariat général de l’UMA, pas plus tard qu’hier mardi 18 avril, Alger n’a pas versé un seul sou à ce regroupement régional. Pourtant, ce ne sont ni les pétro ni les gazo-dollars qui manquent à l’Algérie, qui continue de se jeter à fonds perdus dans la « diplomatie des chèques » dans le dessein malveillant et néanmoins inutile de contrer les intérêts du Maroc, à leur tête son intégrité territoriale.
Quant à la qualité de Taïeb Baccouche en tant que SG de l’UMA, est-il besoin de rappeler que ce dernier a demandé à maintes reprises à ce qu’un successeur soit désigné, en vain? Il faut préciser que le diplomate tunisien, jugé « pro-Marocain », a toujours été tenu à distance par une junte biberonnée à la haine du Maroc, devenu la mauvaise conscience des généraux grabataires, incultes et sous-instruits.