La chaîne satellitaire qatarie, Al Jazeera, s’est fendue d’un pseudo-entretien avec le président algérien désigné, Abdelmajid Tebboune, diffusé hier jeudi 6 avril dans le cadre de ses podcasts très approximatifs. Elle n’a pas trouvé mieux que la dénommée Khadija Benguenna, ancienne starlette de l’ENTV, qui détient ex-aequo avec le pitre Hafid Derraji la triste palme de la marocophobie, pour s’acquitter de la (sale) besogne. Un étudiant en école de journalisme aurait refusé de se prêter à cette mise en scène de très mauvais goût, de surcroît ridicule.
Il n’y avait pas de secret à cette mascarade, une de plus, mais de trop. Khadija Benguenna savait ce qu’elle avait à faire: tenir le crachoir à « Fakhamatoho », qui en a profité pour déverser sa haine baveuse sur le Maroc, accusé sans autre forme de procès d’avoir commandité l’enlèvement et l’assassinat de deux « diplomates » algériens le 5 avril 2012 à Gao, au nord du Mali, « à travers une organisation terroriste fictive qu’ils ont créée au Mali », le « Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest » (Mujao) pour ne pas le nommer.
في سقطة أخرى من سقطاته، رئيس الجزائر @TebbouneAmadjid يتهم المغرب بتجنيد مجموعة إرهابية بمالي لنشر عدم الاستقرار بها ويتهم المغرب مباشرة بتحريك هاته المجموعة الإرهابية لاغتيال دبلوماسيين جزائريين! #الجزائر_اضحوكة_العالم pic.twitter.com/LAUIsk1yWC
— Mundo sin Filtros (@FiltrosMundo) April 6, 2023
Il est vrai que le président Tebboune n’en est pas à une mascarade près, ses imprécations contre le Maroc prêterait plutôt au sourire tellement elles sont absurdes. Il n’en demeure pas que l’accusation (terrorisme d’Etat!) est grave et, du coup, on s’attendait à ce que des preuves soient demandées à l’auteur de cette accusation, sortie droit de l’imagination morbide du président algérien.
Benguenna ne l’a pas fait, elle n’a même pas pris ses distances avec Tebboune, ce qui lui vaut une complicité de faux, pour ne pas parler du non-respect de l’éthique journalistique.
Idem pour Al- Jazeera qui se découvre la triste vocation de servir la soupe à un régime en rupture de ban avec son peuple et avec tous les pays de son voisinage.