Prévu hier jeudi 9 février au Complexe touristique Punjab (Aïn Diab, Casablanca), le concert du chanteur algérien Cheb Adjel a été annulé in extremis. En cause, le soutien présumé de ce chanteur mostaganémois à la thèse séparatiste du « Polisario ».
L’annonce de ce concert par les organisateurs avait suscité une vague d’indignation sur la centrifugeuse des réseaux sociaux, considérant que l’invitation de ce chanteur controversé est « une insulte aux soldats marocains postés dans le Sahara ».
Ce n’est pas la première fois que Cheb Adjel suscite la polémique au Maroc. Sa tournée artistique en 2019 au Maroc avait suscité un tollé chez les Marocains. Et pour cause, une séquence d’un précédent concert en Espagne où le chanteur avait exprimé son soutien à la milice séparatiste à la « botte » de la junte algérienne.
C’est réglé. https://t.co/puhuM75Gm5 pic.twitter.com/5q1xQX4dP3
— MM ۞ (@MoorishMovement) February 8, 2023
En 2021, Cheb Adjel avait été condamné à trois ans de prison par les autorités algériennes à cause d’un gala animé en pleine pandémie de coronavirus dans la wilaya de Jijel, située en Kabylie.
