Je m’en rappelle comme si c’était hier ! Je passais devant l’immeuble Ameziane, à Casablanca, ce 27 juillet 2017. Ça devait être 8h30. Il y avait beaucoup de monde dans les parages. Curieux, je pose la question à un policier. La réponse me fait avaler la langue, Abdelmjid Dolmi, Mjid pour beaucoup, est parti à jamais.
Nous nous sommes rencontrés peu de semaines avant en nous donnant rendez-vous pour un éventuel portrait qu’il avait fini par accepter après des dizaines de tentatives. Un portrait que j’aurais brossé à travers nos brèves rencontres et des échanges que j’avais eus avec plusieurs amis en commun, dont El Haddaoui ou Hamraoui pour ne parler que d’eux. Par respect à ce grand libéro artiste, né un 20 août de l’année 1953, je préférais que ce soit dans les règles de l’art !
Peut-être qu’on se verra ailleurs ! Peut-être qu’il serait un peu plus bavard cet homme qui n’aimait s’exprimer que balle au pied !
J’aimerais juste qu’il me résume ces 850 matchs, sans oublier ses premiers quand il avait 16 ans !