Après le chef du bureau de l’agence «Efe», Javier Otazu, et la pigiste du quotidien « El Espanol », Sonia Moreno, c’est au tour de la correspondante de la RTVE, la dénommée Ana Jimenez, de récidiver aujourd’hui, en direct, en servant à l’opinion publique espagnole une compilation de contre-vérités savamment orchestrées pour tenter de nuire à l’image du Royaume du Maroc.
Le dérapage de notre « consoeur » Nina Jimenez, -un de plus, mais de trop!-, est d’une gravité telle qu’il a été commis sur une chaîne de télévision publique, qui plus est en direct. Contrairement à ses collègues, déjà épinglés par Le collimateur.ma, en l’occurrence Javier Otazu (EFE) et la pigiste Sonia Moreno, qui s’étaient déchaînés «à titre personnel!», via leurs comptes twitter, contre les institutions du Maroc, dont la plus haute autorité du Royaume, Nina Jimenez s’est exprimée sur une chaîne officielle et, du coup, sa sortie très inique et injustifiée contre le Maroc ne doit pas passer comme « une lettre à la poste ».
Alors, de quoi le dérapage de cette autre correspondante est-il le nom?
À la question de savoir comment se passe le confinement au Maroc, Ana Jimenez a d’emblée (voir vidéo en bas) fustigé les mesures instaurées par les autorités marocaines pour protéger leurs populations, en leur faisant un procès sans appel: «C’est un système policier draconien»!!
Voici ce que cela donne: si les Marocains s’abstiennent de sortir en cette période difficile, cela ne serait pas dû à leur sens des responsabilités et à leur prise de conscience de la gravité de la situation, mais parce qu’ils craindraient ledit «système policier draconien», produit pur jus de l’imagination débordante de N. Jimenez!! Cela dénote une offense inqualifiable aux sentiments de 40 millions de Marocains, pour ne pas parler de la police marocaine qui, au-delà de son indéniable civisme, a sauvé l’Espagne entre autres pays européens de véritables bains de sang, via ses services anti-terroristes.
Dans le réquisitoire de cette correspondante de la dernière heure, même les valeureux soldats marocains descendus dans les rues porter assistance aux populations «en ont eu pour leurs grades»!
Mais passons, car le délire de la dénommée Ana Jimenez ne s’est pas arrêté à ce stade de l’invraisemblable. Visiblement très sonnée par la réponse industrielle rapide du Maroc à la problématique des masques de protection, traduite sur le terrain par la fabrication (excusez du peu!) de pas moins de 2,5 millions de masques anti-Covid, la soi-disant correspondante a estimé que ces masques seraient « très rustiques et basiques », du fait qu’ils soient fabriqués à base de simple tissu !!
La dénommée Jimenez aurait simplement pu se demander pourquoi des pays européens pourtant très industrialisés manifestent déjà leur intérêt pour les masques «made in Morocco» (qui ne sont sûrement pas faits de soie!) avant de nous servir sa logorrhée sur la qualité du tissu et tout le toutim.
Mais passons, car à quoi servir d’avancer des arguments de bonne foi à des gens de mauvaise foi. En le cas d’espèce, tout porte à penser que ladite correspondante est tout sauf de bonne foi envers son pays-hôte, le Maroc. Les séquences prises sur des quartiers pauvres situés dans la périphérie de Rabat et passées en boucle sur la chaîne publique espagnole suffisent à elles seules pour démontrer le caractère ridiculement tendancieux de cette correspondance. Pas une seule image de ce visage moderne de la capitale du Royaume, son port de plaisance, ses immeubles tutoyant le ciel à Hay Ryad, ou encore ses gares ferroviaires nouvelle génération (TGV) …
Jalousie, quand tu nous tiens!