La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a catégoriquement démenti, jeudi, les fausses allégations véhiculées sur les réseaux sociaux et prétendant que les éléments du service préfectoral de sûreté à Marrakech ont démantelé, en période de l’état d’urgence sanitaire, un réseau criminel ciblant des cadres médicaux et infirmiers à leur sortie de leur lieu de travail, en optant pour un modus operandi criminel consistant à porter des masques de protection et des lunettes pour ne pas être identifiés.
Tout en réfutant ces informations erronées qui touchent au sentiment de sécurité chez les cadres médicaux et infirmiers qui se trouvent en première ligne dans la lutte contre l’épidémie du nouveau coronavirus, la DGSN souligne dans un communiqué qu’une enquête judiciaire a été ouverte à ce sujet sous la supervision du parquet compétent et que les expertises techniques nécessaires on été entamées en vue d’identifier le ou les individus derrière ces rumeurs qui portent atteinte au sentiment général de sécurité.
La DGSN précise que l’atteinte aux biens enregistrée récemment par la préfecture de sûreté de Marrakech a concerné l’arrestation d’un individu soupçonné de vol à l’arrachée, mais aucun cadre médical ou infirmer ne se trouve parmi ses victimes, ajoutant que cet individu a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête préliminaire menée sous la supervision du parquet compétent.