Les travaux de la 1ère session de la grande commission mixte maroco-comorienne se sont tenus, jeudi à Dakhla.
Les travaux de cette rencontre ont été co-présidés par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale de l’Union des Comores, Chargé de la diaspora, Dhoihir Dhoulkamal.
Cette session, tenue en présence des représentants des secteurs gouvernementaux concernés, constitue une occasion d’examiner de nouveaux horizons pour la consolidation des relations de coopération entre le Maroc et l’Union des Comores et une opportunité d’asseoir des partenariats fructueux dans de nombreux domaines, conformément aux Orientations des Chefs d’Etat des deux pays, SM le Roi Mohammed VI et Son Excellence le Président Azali Assoumani.
A cette occasion, M. Bourita a indiqué, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue comorien, que la tenue de cette session reflète le développement enregistré au niveau des relations bilatérales durant les dernières années, en harmonie avec la vision de SM le Roi et du Président de l’Union des Comores.
Après avoir souligné qu’il s’agit de la première réunion de la commission mixte à ce niveau, le ministre a noté que c’est aussi la première session tenue dans les provinces du sud du Royaume.
« Nous avons tenu de nombreuses sessions de commissions mixtes, mais celle-ci restera gravée dans l’Histoire comme étant la première session tenue par le Maroc avec un pays frère et ami dans le Sahara marocain », a-t-il relevé, affirmant qu’il s’agit « d’une première qui sera suivie par la tenue d’autres sessions de commissions mixtes dans le futur ».
L’organisation de cette session de la grande commission mixte à Dakhla reflète la position constante de l’Union des Comores concernant l’intégrité territoriale du Royaume, a dit M. Bourita, rappelant que l’Union des Comores a été le premier État à ouvrir un consulat à Laâyoune, dans le cadre de la dynamique d’inaugurations consulaires dans les provinces du sud.
« Ce pays ami est pionnier en matière de soutien de l’intégrité territoriale du Maroc », s’est félicité le ministre, soulignant que l’Union des Comores « a toujours été une voix sincère dans l’appui à l’intégrité territoriale du Royaume » et que l’étape actuelle « est importante dans nos relations bilatérales et reflète la sincérité de ces liens ».
Il a aussi fait savoir que 11 conventions dans différents domaines ont été signées à cette occasion, « ce qui traduit l’ambition marquant les relations bilatérales », affirmant que la prochaine visite connaîtra la signature de 16 autres conventions, dans le cadre du renforcement du cadre juridique bilatéral.
« La volonté de SM le Roi est d’accompagner la vision de Son Excellence le Président Azali Assoumani pour développer l’économie et réaliser le développement au profit du peuple comorien frère », a mis en exergue M. Bourita, notant que cette volonté s’est reflétée à travers l’importance de la délégation ayant participé en 2019 à la première réunion sur le financement des projets de développement dans l’Union des Comores.
De son côté, M. Dhoulkamal a rappelé que le Maroc et l’Union des Comores entretiennent « des relations de longue date et ancrées dans l’Histoire », ajoutant que les liens d’amitié et de fraternité entre les deux pays ont connu davantage de croissance et d’avancées à l’ère de SM le Roi Mohammed VI et du Président de l’Union des Comores, Azali Assoumani.
« Nous avons toujours défendu et nous continuerons à défendre l’intégrité territoriale du Maroc », a-t-il affirmé. « Il est normal que nous ayons été le premier pays à ouvrir un consulat général dans les provinces du sud car, à chaque fois nécessaire, l’Union des Comores répondra présent pour soutenir le Maroc », a insisté M. Dhoulkamal.
L’Union des Comores a aussi été le premier pays à signer des conventions cadres en faveur du développement et de la promotion de la prospérité des deux peuples, a-t-il mis en avant, exprimant la volonté de « continuer à œuvrer de concert, au bénéfice des peuples des deux pays frères ».