Depuis le début de l’année 2022, le marché du pétrole joue avec les nerfs des pays importateurs pour le bonheur des États exportateurs.
En effet, suivant un trend haussier, le prix du baril avait plafonné à plus de 90$. Selon les analystes, les tensions autour de l’Ukraine y était pour beaucoup, sans oublier les signes de plus en plus manifestes de la reprise de l’économie mondiale.
Mais, mardi dernier, la tendance ascendante a marqué une pause. Puisque pour la première fois depuis le début de l’année, les cours ont été sous le signe de la baisse d’un peu plus de 2%. Et ce, que ce soit pour le Brent américain (WTI) ou encore pour le pétrole de la Mer du Nord qui se sont stabilisés dans les 90 $ le baril, voire un peu moins.
À en croire les analystes, cette accalmie serait due au fait que, sur fond de ballet diplomatique entre Occident et Russie, le risque d’escalade autour de l’Ukraine s’éloigne. Mais, aussi, l’éventualité d’un possible accord sur le nucléaire iranien. Ce qui serait, à terme, synonyme du retour de Téhéran sur le marché mondial du pétrole.
Quant au dossier libyen, un autre pays exportateur, le doute plane toujours sur les évolutions politiques en cours. Du coup, cela pèserait, bien que légèrement, sur l’offre et, partant, sur les prix.