Le Royaume-Uni et le Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont officiellement lancé les négociations pour un accord de libre-échange, a annoncé le Bahreïn, président actuel du CCG.
« C’est avec une grande joie et un grand plaisir que j’annonce aujourd’hui le lancement officiel des négociations sur un accord de libre-échange entre les pays du CCG et le Royaume-Uni », a déclaré, Zayed al-Zayani, ministre de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme de Bahreïn.
« Il ne fait aucun doute que nous nous engagerons collectivement dans un nouveau chapitre, qui consolidera notre coopération de longue date en matière de commerce et d’investissement », a ajouté le ministre bahreïni dans un communiqué.
Pour sa part, la ministre britannique du Commerce international, Anne-Marie Trevelyan, a salué une « énorme occasion de libéraliser le commerce avec un marché en croissance », tout en renforçant les liens « avec une région vitale pour nos intérêts stratégiques ».
La ministre britannique veut arriver à « un accord moderne et complet qui élimine les barrières commerciales sur un énorme marché de l’alimentation et des boissons et dans des domaines tels que le commerce numérique et les énergies renouvelables », a-t-elle préciséqui .
Les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et les pays du Golfe ont atteint plus de 30 milliards de livres (35 milliards d’euros) en 2020, selon le gouvernement britannique, qui estime qu’un « accord commercial poussé permettrait à nos relations de passer à la vitesse supérieure ».
Depuis sa sortie de l’Union européenne, Londres cherche à renforcer ses liens commerciaux avec ses partenaires traditionnels comme les États-Unis, l’Australie ou encore les pays du Golfe.