La Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Michelle Bachelet s’est félicitée, mercredi, de la coopération positive du Maroc avec le Haut-Commissariat et les mécanismes onusiens des droits de l’Homme. S’exprimant lors d’une réunion virtuelle avec le Groupe de Soutien à l’intégrité territoriale du Royaume au Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU, à laquelle ont pris part une quinzaine d’ambassadeurs, plusieurs représentants permanents adjoints et des experts en charge des questions des droits de l’homme auprès des missions permanentes à Genève des États membres du Groupe, Mme Bachelet a émis le souhait que cette coopération soit renforcée, tout en exprimant sa reconnaissance au Maroc pour sa contribution tangible dans les travaux et activités du Conseil des droits de l’Homme.
S’agissant de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, Mme Bachelet a reconnu la nature politique du différend régional autour du Sahara marocain, qui est assujetti à un processus politique sous l’égide du Conseil de Sécurité.
Elle a fait part, en outre, de la réception par son bureau et les différents titulaires de mandats de plusieurs allégations de violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf, notamment en ce qui concerne la répression visant les opposants aux dirigeants séparatistes, la privation des droits de mouvement, l’enrôlement d’enfants dans des milices militaires et l’interdiction de déplacement en dehors des camps.
L’objectif de cette réunion était de réaffirmer à la haute responsable onusienne le soutien ferme et indéfectible des États membres de ce Groupe à l’intégrité territoriale du Maroc et aux mesures prises par le Royaume en réponse aux provocations des milices armées du « polisario », avec le soutien de l’Algérie.
La réunion a été également l’occasion d’exprimer, à nouveau, le rejet de ce Groupe des manœuvres dilatoires orchestrées par l’Algérie et son instrumentalisation des droits de l’Homme à des fins de propagande politique, en s’alliant à une poignée d’États connus pour leur triste registre de violations graves, massives et systématiques des droits de l’Homme.