Habituée à pêcher en eaux troubles, Alger surfe sur la « crise silencieuse » entre Rabat et Berlin pour pousser des sociétés allemandes à retirer leurs investissements des Provinces sahariennes marocaines.
Les rapports médiatiques consultés par lecollimateur.ma font ainsi état de « fortes critiques » contre le géant des services du courrier international, DHL, en raison de sa présence dans le chef-lieu du Sahara marocain, Laâyoune.
En effet, la question de la présence de la succursale de DHL à Laâyoune a été soulevée lors de la réunion de l’assemblée générale de « Deutsche Post DHL », indiquent les mêmes rapports, relevant des divergences parmi les actionnaires de la société mère quant à un éventuel retrait de ses investissements à Laâyoune.
Malgré le rejet du retrait, Alger poursuit son action hostile via ses relais, notamment des députés allemands, pour pousser les investisseurs allemands à renoncer à leur action dans les Provinces sahariennes. Elle compte notamment sur la députée du parti « Die Linke » (La Gauche), la sulfureuse Sevim Dagdelen, d’origine turque, pour tenter de faire rétropédaler les investisseurs allemands.
Lors d’une rencontre en ligne organisée la semaine dernière, la députée gauchiste avait qualifié d' »immorale » l’activité « des entreprises internationales impliquées dans l’exploitation illégale des richesses du Sahara occidental« . « La conclusion d’accords avec le Maroc pour l’exploitation des richesses des Sahraouis encourage ce dernier dans la violation du droit international », a cru savoir la députée « de Gauche ».
Drôle de « Gauche » qui, au mépris de ses idéaux de progrès et de justice sociale, se met au service de la dictature militaire algérienne.