Trois ans et demi de prison ferme. C’est la peine à laquelle a été condamné Alexeï Navalny, mardi 2 février.
L’opposant russe, qui avait été arrêté à son retour en Russie le 17 janvier, était poursuivi pour avoir violé son contrôle judiciaire, lui qui bénéficiait d’un sursis de la même durée, remontant en 2014.
Et pour cause, il n’avait pu souscrire à ses obligations, étant hospitalisé les cinq derniers mois pour recouvrir de la tentative d’empoisonnement dont il avait fait les frais l’été précédent.
Aussitôt le verdict annoncé, l’organisation anti-corruption qu’il a fondée a appelé à une manifestation immédiate.