Hier vendredi 25 décembre, la Wilaya de la région du Grand Casablanca-Settat déclarait “n’avoir délivré aucune autorisation” à l’application mobile de transport gérée par la société « Yassir Maroc Sarl » et opérant dans la métropole.
« Les services de la Wilaya de Casablanca n’ont délivré aucune autorisation à la société en question, ni pour les prestations de transport public à Casablanca, ni pour mettre en liaison les usagers et les propriétaires de véhicules », indique un communiqué de la Wilaya, sans préciser l’origine algérienne de l’entreprise.
Pourtant, ladite société -une start-up- exerce son activité au Maroc depuis 2019, et ne s’est jamais inquiétée quant aux implications juridiques de cette activité, sachant que la réservation de voitures de transport avec chauffeur (VTC) est interdite par la loi marocaine.
Qui a alors autorisé cette société à s’implanter et opérer au Maroc?
Des informations indiquent qu’un protocole d’accord a été signé, en 2019 à Casablanca, entre cette star-up algérienne et le Syndicat démocratique des transports. Ce protocole d’accord n’avait pourtant aucun fondement juridique pour que la star-up en question, créée en 2017 à Alger, puisse exercer à Casablanca, voire d’autres villes du Royaume?
Quid de l' »offre » de cette star-up, qui se présente comme « leader » maghrébin de la réservation de voitures de transport avec chauffeurs (VTC)?
Selon le protocole d’accord signé avec le Syndicat démocratique des transports, la start-up algérienne s’engagerait à fournir via son application des services non de VTC mais de mise en liaison entre clients et chauffeurs de taxis?
Une enquête s’impose pour tirer au clair les tenants et aboutissants de cette affaire.