Les manœuvres désespérées et les provocations visant la déstabilisation de la région menées par le « polisario » reflètent « les échecs politiques et diplomatiques du régime militaire algérien », a écrit le site d’information péruvien « Prensa 21 »
Dans un article intitulé « la vérité sur l’affaire d’El Guerguerat et le Conseil de sécurité de l’ONU », le média péruvien souligne que l’Algérie et sa marionnette, le « polisario », ont ordonné aux milices armées de provoquer les membres de la MINURSO et les Forces Armées Royales, notamment à la frontière maroco-mauritanienne, notant que ces « manœuvres désespérées reflètent les tensions internes et les échecs politiques et diplomatiques du régime militaire algérien et du groupe séparatiste ».
L’auteur de l’article, l’expert en relations internationales, Ricardo Sanchez Serra, a relevé que la dernière manœuvre en date des séparatistes a consisté en l’instrumentalisation de femmes, d’enfants, encadrés par des milices armées, pour bloquer la circulation via le passage d’El Guerguerat avant que le Maroc n’intervienne pour remettre les choses à la normale.
La résolution 2548 du Conseil de sécurité de l’ONU, a-t-il fait observer, était ferme et a ordonné le respect des accords militaires et le cessez-le-feu, ainsi que l’abstention de recourir à tout ce qui est de nature à déstabiliser la région. En d’autres termes, il s’agit d’ordres adressés au groupe séparatiste pour retirer immédiatement ses milices d’El Guerguerat et libérer le passage au niveau de la zone tampon, a insisté l’expert péruvien.
L’analyste politique a noté que l’entêtement du « polisario » et son refus de se conformer à ses ordres l’ont placé dans une confrontation directe avec le Conseil de sécurité et les Nations Unies, au moment où l’implication du régime algérien dans cette confrontation s’est confirmée après avoir « autorisé aux milices de traverser ses frontières pour atteindre El Guerguerat », rappelant que la dernière résolution du Conseil de sécurité a réaffirmé l’Algérie comme une partie directement impliquée dans le différend artificiel autour du Sahara marocain.
Pour lui, « la légende du référendum n’est plus à l’ordre du jour et le droit à l’autodétermination, auquel fait référence la résolution du Conseil de sécurité, est désormais lié au plan d’autonomie ». « Le Royaume exerce sa souveraineté sur ses provinces du sud à travers des institutions, des élections et des projets de développement. C’est pour cette raison que toute négociation doit s’inscrire dans le cadre de ce plan présenté par Rabat en 2007″, a-t-il précisé.
M. Sanchez Serra, qui s’était rendu dans les camps de Tindouf, a ajouté que le Conseil de sécurité met l’Algérie, qui recrute et soutient politiquement et diplomatiquement le polisario », devant ses « responsabilités historiques », notant que le régime militaire algérien refuse d’ouvrir les camps de Tindouf aux organisations internationales, comme le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, afin de dissimuler la situation tragique des droits de l’Homme et le détournement de l’aide humanitaire internationale destinée aux séquestrés, outre la présence de groupes terroristes, de narcotrafic et de traite humaine.
Et de relever que la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU n’évoque pas l’ouverture de consulats dans les provinces du sud du Maroc, ce qui signifie qu’il s’agit d’une « question de souveraineté marocaine », expliquant que « l’Algérie est le véritable problème » dans le conflit artificiel sur le Sahara marocain, car c’est elle qui nourrit la perpétuation du différend en continuant d’instrumentaliser les séquestrés sur son sol.
L’auteur de l’article a estimé qu’une solution politique au conflit artificiel autour du Sahara marocain consolidera la stabilité, non seulement dans la région du Maghreb, mais aussi dans la région du Sahel, soulignant que le conditionnement de la sécurité dans cet espace géographique par le règlement de ce conflit artificiel est « un avertissement à l’Algérie et au « polisario » afin qu’ils arrêtent de semer l’anarchie ».