BLOCAGE DE GUERGARAT: LE SILENCE DÉCONCERTANT DES PARTIS POLITIQUES ET DES « DÉPUTÉS DORMEURS »!!

Il est sidérant de constater que face au blocage maintenu de la route de Guergarat, aucune action digne de ce nom n’ait encore été entreprise par les 34 partis politiques marocains, que rien, vraiment rien, n’empêche pourtant de se manifester et faire preuve d’initiative pour faire valoir les droits légitimes de leur pays auprès des instances internationales.

Il est déconcertant de remarquer que, face à la situation de blocage inédite de Guergarat par une meute d’activistes séparatistes, avec toutes ses implications socio-économiques pour le trafic commercial du Royaume avec sa profondeur subsaharienne, aucune voix ne s’est encore élevée ne serait que pour dénoncer, a fortiori prendre l’initiative et des démarches auprès des instances internationales, en faisant valoir leur vocation de représentants de la Nation et de la société civile.

À l’heure où le seul corridor terrestre entre le dernier poste frontalier marocain du sud marocain et le premier poste frontalier mauritanien est complètement paralysé, aucune réelle initiative n’a en effet été prise par la présidence de la Commission des Affaires étrangères au Parlement, ni par les présidents des Groupes d’amitié parlementaires qui sont pourtant légion, encore moins les nombreuses ONG subventionnées par le contribuable pour défendre la première cause nationale.

À quoi servent alors les commissions parlementaires, les groupes d’amitié et autres ONGéistes s’ils sont incapables d’agir dans le sens des intérêts de leur pays et contrer les mille et un stratagèmes ourdis par un ennemi structuré, organisé et présent sur tous les fronts, y compris les réseaux sociaux, pour servir l’agenda algérien hostile à l’intégrité territoriale du Royaume?

Il est ridicule de prétexter un quelconque « manque de moyens », ou un prétendu monopole du « dossier » par le département Bourita qui, disons-le au passage, accomplit un excellent travail diplomatique pour faire valoir les droits légitimes et inaliénables du Maroc sur ses chères Provinces sahariennes.

Parlons clair, parlons vrai: ce qui manque, c’est l’absence de VOLONTÉ POLITIQUE. Que coûterait, par exemple, une simple prise de contact avec l’ambassadeur d’Espagne, de Mauritanie, ou le représentant de l’Union européenne à Rabat, qui sont aussi pénalisés par le blocage persistant de la route de Guergarat? Que coûterait encore une simple correspondance de la part d’une ONG au secrétaire général de l’ONU? Que coûterait encore et encore une réunion par visioconférence entre les membres des groupes d’amitié constitués, ici et là, entre des acteurs marocains et espagnols, français, mauritaniens…, etc?

Pratiquement, rien. C’est cette VOLONTÉ POLITIQUE qui continue de faire cruellement défaut aux préposés à la défense de la première cause nationale.

Les diplomates marocains, on le sait, sont tenus par une obligation de réserve. Les partis politiques, et les parlementaires notamment, non. Ils peuvent entreprendre de par leur vocation de représentants du peuple, des actions auprès des instances internationales au service de leur pays.

Nous faisons ce constat avec d’autant plus d’amertume que la partie adverse continue d’occuper le terrain médiatique, inonder les réseaux sociaux et les bureaux d’ordre de l’ONU, des ONG internationales de défense des droits de l’Homme, à coups de plaintes et de protestations biaisées, de surcroît mensongères, au détriment du Maroc.

Le temps est venu de procéder à une restructuration de l’action diplomatique parallèle, de manière à corréler responsabilité et reddition des comptes.