En moins d’une semaine (6 au 10 septembre 2020), le Mouvement Sahraouis pour la Paix (MsP) aura achevé sans encombres la constitution de ses sections locales dans les régions Dakhla-Oued Eddaha et Sakia El Hamra-Oued Noun (Laâyoune), outre l’élection des délégués qui représenteront ce mouvement né d’une scission du front polisario à son congrès constitutif général, dont la date et le lieu seront déterminés ultérieurement.
« Après plusieurs heures de débats cet après-midi, jeudi 10 septembre, les travaux du Congrès régional de Laâyoune, deuxième étape des congrès locaux qui précède le Congrès constitutif du Mouvement sahraoui pour la Paix, ont été clôturés », se félicite MsP, dans un communiqué publié sur son site officiel, soulignant que « plus de 400 délégués représentant Sakia el Hamra et Oued Noun ont participé à cette session ».
Les travaux ont été menés sous la présidence d’Ahmed Ould Kher et de Lehbib Ould Jershi, membres de la direction politique du MSP.
Après l’installation de ses antennes locales dans les deux régions du Sahara marocain, MsP se prépare à mettre le cap sur la Mauritanie, avant de se tourner vers l’Europe, dernière ligne droite avant la tenue de son congrès constitutif général.
Pour rappel, le Mouvement sahraouis pour la Paix a fait son baptême de feu le 22 avril 2020 à Madrid. Ahmed Hach, qui en est le fondateur, est un ancien représentant du front polisario en Amérique Latine. Il entend proposer une « troisième voie » pour solder le conflit factice créé autour du Sahara, sur la base du réalisme et du compromis pour mettre fin à la souffrance de la population séquestrée dans les camps de Lahmada-Tindouf.
Ce mouvement offre une alternative crédible et sérieuse au statu quo mortifère maintenu sciemment par le polisario et son mentor algérien, lesquels se cramponnent inutilement à la thèse éculée et irréaliste de « l’indépendance ».