Après avoir lancé sa fameuse formule « LE POLISARIO, C’EST PRESQUE DOGMATIQUE POUR LE POUVOIR ALGERIEN »… ce qui lui a valu de la part du collimateur.ma… le sobriquet de « presque-président avec ses presque-dogmes »… voilà que le président Tebboune vient de nous gratifier d’une nouvelle sortie aussi savoureuse que la précédente.
Cette fois-ci, il a fait dans la « fable »… Il a évoqué une histoire de loup et d’agneau… afin de tirer une savante conclusion pro-freudienne… en jouant également à l’ »alpiniste » en parlant du « sommet du masochisme », atteint par le citoyen algérien.
Bref une drôle de mixture langagière qui dénote d’un esprit un peu embrumé…
Pour résumer, le président s’en est pris au « peuple ». Il a souligné qu’à force de rumeurs et de désinformation… le citoyen a fini par croire que les dépravés et les corrompus, aujourd’hui poursuivis, qui ont ruiné l’Algérie sont « victimes d’injustice ».
Le président, presque fâché et dans une posture de défense, n’accepte pas cette réaction du peuple algérien. Pour lui, les arrestations et les procès sont complètement « justifiés »… !?
Pour illustrer… il a cité un philosophe (anonyme !). Ce dernier aurait dit comprendre le loup quand il salive (de plaisir) pendant qu’il dévore l’agneau… mais il ne peut pas comprendre l’agneau qui lui aussi salive (de plaisir) quand il se fait dévorer par le loup. Dixit le président !!
Pour Tebboune, la situation est dangereuse… car selon lui, le peuple algérien (l’agneau) est au « sommet du masochisme »… s’il continue à penser du bien de ces « loups » aujourd’hui sous les verrous à El Harrach.
Tout le monde sait que ce qui se passe en Algérie n’est qu’une guerre de clans. Et c’est à tour de rôle. Chaque clan de canidés profite de son heure pour éradiquer les autres. Aujourd’hui, c’est le clan Tebboune et Chengriha qui est à la manœuvre
Au lieu de réconcilier l’Algérie avec elle-même et avec son environnement… de cesser la répression de la jeunesse qui veut des civils à la tête de l’Algérie… au lieu de tenir le langage de la vérité et de la rigueur sur la situation politique, sociale et économique calamiteuse de l’Algérie… le système algérien, préoccupé par sa seule « survie », est en train de se fourvoyer dans de faux combats.
Difficile pour un président ramené sur un char par une dictature militaire de jouer au cérébral et de flirter avec les philosophes, les fabulistes et… Freud !! Ça ne passe pas !!