Le ministère algérien de la défense a annoncé avoir envoyé hier samedi 8 août depuis la base militaire de Boufarik, 30 Km d’Alger, « une aide humanitaire au profit du peuple sahraoui frère ». Dans un communiqué, largement repris par les médias algériens, à leur tête « l’agence algérienne de presque » (APS), ledit ministère de la défense a claironné que « cette initiative s’inscrivait dans le cadre de la poursuite des actions de solidarité entreprises par l’Algérie envers les États frères et amis », entendez la fantomatique « république sahraouie »!!
Une supercherie, une de plus, destinée à rouler l’opinion publique internationale dans « la farine », « la semoule » avariée … et les boissons gazeuses de sa cargaison supposée être « humanitaire « .
Notons que cette « initiative humanitaire » intervient sur fond de tollé européen contre le détournement par le régime vert-kaki et son appendice séparatiste, de l’aide humanitaire européenne destinée à la population séquestrée à Tindouf. Nombre d’Eurodéputés sont en effet montés au créneau pour dénoncer le vol et la revente des subsides envoyés par l’UE sur les marchés noirs de Noudhibou, en Mauritanie, Bamako, au Mali, Niamey, au Niger, ou même à Alger, après leur détournement via le Port d’Oran.
Évidemment, le « geste » algérien envers « le peuple sahraoui frère » participe de leur insidieuse stratégie d’enfumage et ne saurait escamoter le tollé européen soulevé par le détournement d’aide humanitaire pour l’achat de chars et de missiles sol-air au profit du front séparatiste du polisario.
Du haut de quelle logique le voleur peut-il s’improviser preux chevalier des causes humanitaires? Les larçins galonnés et leurs sous-fifres séparatistes peuvent-ils se piquer d’humanisme dès lors qu’ils s’autorisent à détourner jusque le lait des nourrissons pour le revendre « en noir »?!
Pour s’apercevoir de ce business de la honte, il suffit de consulter le rapport accablant élaboré et publié en 2015 par l’Office européen de lutte contre la Fraude (OLAF)?
Après avoir transformé les séquestrés en bataillons de mendiants, voilà le régime vert-kaki utiliser leur détresse, devenue sinon un fonds de commerce pour engraisser davantage les pattes de généraux corrompus jusqu’au bout des doigts, du moins un instrument pour replâtrer l’image terne de la dernière dictature en Afrique, pour rester uniquement dans la sphère afro-africaine.