Le Président Emmanuel Macron réunit, vendredi, un Conseil de défense pour « étudier de nouvelles mesures » contre l’épidémie de Covid-19, alors que la France connait une légère reprise de l’épidémie.
Selon les médias du pays, ce Conseil de défense, qui rassemble les ministres et les responsables des principaux services de l’Etat concernés par la gestion de la crise, devrait notamment évoquer les questions des contrôles aux frontières, du port du masque et des tests.
Mercredi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait annoncé la tenue de ce Conseil de défense qui « permettra de commencer à donner de la visibilité à l’ensemble des acteurs pour la fin de l’été et pour la rentrée ».
Outre le renforcement des contrôles aux frontières et dans les aéroports, le Conseil fera également le point sur la question du port du masque devenu obligatoire dans tous les espaces publics clos depuis lundi. Il devra étudier aussi la possibilité de faire évoluer la jauge maximale fixée à 5.000 personnes concernant les rassemblements.
La question des tests de dépistage et leur généralisation sera également abordée alors que l’engorgement dans les laboratoires d’analyses médicales pour réaliser les tests est de plus en plus constaté dans plusieurs territoires de l’hexagone, notamment en Ile-de-France.
Récemment, la Direction générale de la Santé a indiqué que la circulation du virus était « en augmentation sur le territoire national ». Une alerte corroborée par l’Agence Santé Publique France qui fait état, dans son bulletin épidémiologique relayé vendredi par les médias du pays, de la détection de plus de 1.000 nouveaux cas et de l’identification de 10 foyers de contamination en 24 heures, en France. Une situation due à un «relâchement de l’application des gestes barrière».
Récemment, le Conseil scientifique, instance mise en place pour éclairer l’exécutif français dans la gestion de la crise sanitaire du nouveau coronavirus, s’est inquiété de la possibilité d’une deuxième vague de Covid-19 en France à l’automne.
Son président, Jean-François Delfraissy, a estimé qu’une deuxième vague du coronavirus était l’hypothèse « la plus probable » pour les suites de l’épidémie, qui a provoqué plus de 30.000 décès en France.