
Dans une interview exclusive accordée à la chaîne de télévision d’information en continu émiratie « Sky News Arabia », le conseiller principal du président américain Donald Trump pour les affaires arabes et africaines, Massad Boulos, a déclaré que les États-Unis étaient optimistes quant à la possibilité de parvenir à une solution finale à la question du Sahara marocain.
Evoquant la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies prévue jeudi 30 octobre 2025, M. Boulos a qualifié cette échéance de « très importante ». « Jeudi 30 octobre se tiendra une réunion du Conseil de sécurité consacrée au Sahara, et cette réunion est très importante. Nous travaillons avec tous les partenaires et alliés, en particulier le Maroc et l’Algérie, pour parvenir à une résolution du Conseil de sécurité qui satisfasse autant que possible tout le monde », a-t-il assuré, relevant au passage qu' »il n’est pas facile de satisfaire tout le monde. »
Il a poursuivi : « Nous travaillons avec toutes les parties au Conseil de sécurité pour parvenir à un langage qui rapproche autant que possible les points de vue, menant à la deuxième phase, qui concerne une solution globale entre les deux pays. ». « Lorsqu’il y aura une solution permanente à la question du Sahara, la résolution du différend entre l’Algérie et le Maroc deviendra beaucoup plus facile. »
Il a expliqué : « Toutes les questions sont ouvertes à la discussion, notamment celle de la prolongation du mandat de la MINURSO. »
La position de Washington concernant la marocanité du Sahara est « irréversible »
Concernant la position de Washington, M. Boulos a réaffirmé : « La position des États-Unis et de Trump sur la question du Sahara est très claire. Trump a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara dans le cadre de la proposition d’autonomie. Pour Trump et Washington, la souveraineté du Maroc sur son Sahara est irréversible. Nous considérons la proposition marocaine sur le Sahara comme la meilleure. »
« le Maroc soutient les idées constructives contenues dans la proposition d’autonomie », a-t-il mis en exergue. « Nous sommes optimistes car nous savons que le Roi du Maroc Mohammed VI a décidé que nous sommes capables de parvenir à une solution définitive et rapide. Nous savons également que les Algériens sont ouverts à cette discussion constructive. C’est de là que vient cet optimisme. »





