
Au lendemain du Sommet arabo-islamique, qui s’est hier dimanche 15 septembre à Doha, suite à l’attaque israélienne contre le Qatar, « Al Jazeera English », version anglophone de la chaîne Al Jazeera de sulfureuse réputation, a diffusé la carte du Maroc tronquée de son Sahara. L’appel à l’unité, au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des Etats, contenu dans “la Déclaration de Doha” adoptée à l’unanimité des pays arabes et islamiques, à leur tête le Royaume du Maroc, ne semble pas avoir été entendu de cette oreille-là.
The Gulf states pledge to activate the joint defence pact as Arab and Islamic leaders stand in solidarity with Qatar following Israel’s attack https://t.co/CJkBm67Vos pic.twitter.com/k52IEQHyTC
— Al Jazeera English (@AJEnglish) September 16, 2025
Une attitude indigne du soutien indéfectible que le Maroc n’a jamais eu de cesse d’apporter à l’émirat du Qatar, auquel le groupe Al Jazeera Media Network est étroitement lié. Le Roi Mohammed VI a été le premier Chef d’Etat à porter secours à l’émirat du Qatar en novembre 2017, alors que ce dernier faisait l’objet d’un blocus de la part de ses “frères” du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Est-ce encore un hasard si le Royaume du Maroc a été le premier pays arabe et islamique à fustiger “l’agression odieuse” du même émirat du Qatar par Israël, à répondre présent au Sommet de Doha… ?
Pour quelle raison Al Jazeera s’acharne-t-elle donc à contester la souveraineté marocaine sur son Sahara? Pourquoi diffuse-t-elle la carte tronquée du Royaume alors qu’elle aurait pu simplement reproduire la carte complète adoptée par l’Organisation de la coopération islamique et la Ligue des Etats arabes?

Cette chaîne a-t-elle à ce point perdu les repères et les pédales qu’elle s’acoquine avec l’abject, l’immonde, chante hors scène arabe et islamique, et à contresens de la position de l’Etat même du Qatar qui reconnaît la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses provinces sahariennes?
Une chose reste sûre: La « position » de cette chaîne mérite, sinon des « explications », du moins une clarification. On ne badine pas impunément avec la première cause des Marocains.

