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La duplicité des soi-disant activistes sahraouis – Cas d’Aminatou Haïdar

Par: Lahcen HADDAD

Par: Lahcen HADDAD

Aminatou Haidar se présente comme le visage de la « souffrance sahraouie », mais de manière sélective. Elle dénonce le Maroc, mais reste silencieuse face aux exactions systématiques commises sous ses yeux dans les camps de Tindouf. Elle n’a jamais condamné :

•L’absence totale d’élections sous contrôle du « Polisario ».

•La répression des voix dissidentes, qualifiées de « traîtres ».

•La situation des femmes sahraouies, privées de libertés fondamentales telles que le droit de circulation et d’expression.

Bien qu’Aminatou ait été équitablement indemnisée par l’Instance Équité et Réconciliation (IER) du Maroc, comme des milliers d’autres victimes de la période dite de plomb, elle a ensuite renié l’esprit de l’accord de réparation (conformément aux principes de la justice transitionnelle), instrumentalisant ces mêmes violations pour légitimer son activisme international, ignorant le pacte qu’elle avait accepté dans le cadre du processus de réconciliation et la tragédie encore plus sombre qui se déroulait à Tindouf. Fait notable, elle n’a jamais remboursé l’indemnisation reçue.

Il est profondément troublant qu’une personne qui se présente comme une défenseuse des droits humains :

• N’a jamais exigé de transparence dans la distribution de l’aide humanitaire dans les camps.

•Elle n’a jamais remis en cause le refus de l’Algérie d’appliquer la Convention de Genève aux populations qu’elle accueille.

•Elle n’a jamais dénoncé l’utilisation d’enfants soldats ni la propagande idéologique dans les camps. Cette indignation morale sélective porte atteinte à la crédibilité de la cause qu’elle prétend défendre. Les véritables défenseurs des droits de l’homme doivent être cohérents et non partisans. Si Haidar veut vraiment donner du pouvoir aux femmes sahraouies, elle doit commencer par exiger :

•Les libertés civiles dans les camps.

• Processus démocratiques au sein du « Polisario ».

• Responsabilités envers l’Algérie qui ferme les yeux sur les souffrances qu’elle contribue à perpétuer. Aucune femme sahraouie ne sera libre tant que sa communauté restera confinée, réduite au silence et gouvernée par des milices non élues en exil.

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