
Du 23 au 31 juillet 2025, pas moins de 172 représentants de gouvernement se sont réunis à Victoria Falls, au nord-ouest du Zimbabwe, dans le cadre de la 15è Conférence des Parties à la Convention sur les Zones Humides (COP15). C’est le nombre des signataires de la Convention RAMSAR, couramment appelée convention sur les zones humides. Une convention qui, depuis son adoption le sert de cadre à la conservation et à l’utilisation durable des zones humides.
Manifestement, cette 15è Conférence tri-annuelle est scientifique. Or, ce n’est pas de cet œil objectif et clairvoyant que cela a été vu. Quiz: Saurez-vous trouver l’intrus?
L’Algérie, encore l’Algérie, toujours l’Algérie! Alors, quelle mouche a bien pu piquer notre indécrottable voisin de l’est pour refaire des siennes?
Un chef-d’œuvre d’incongruité et de ridicule
Le succès du Maroc à faire adopter le Plan stratégique Ramsar 2025-2034 n’a pas été du goût d’Alger. Venant d’un voisin extrêmement jaloux, quoi de plus banal. Seulement, la « Contre-Khota » (contrattaque, selon les termes de Tebboune) a été un chef-d’œuvre d’incongruité et de ridicule. À travers un projet de résolution dénué de toute logique de préservation écologique, Alger a tenté de mettre en avant un prétendu critère d’inscription ou de radiation des sites concernés, pour attaquer l’intégrité territoriale du Royaume.
Mais c’était compter sans la vigilance et la mobilisation diplomatique efficaces et le soutien massif des Parties contractantes. La manœuvre algérienne s’est soldée par un échec retentissant. Alger forcée de battre en retraite et son projet de résolution officiellement retiré.
Le Maroc élu représentant de la sous-région Afrique du Nord
C’est en reconnaissance de sa crédibilité que le Maroc a été élu, à l’occasion de la COP15, au Comité permanent de la Convention Ramsar pour la période 2025-2028, en tant que représentant de la sous-région Afrique du Nord.
Cette nomination vient couronner les efforts continus du Royaume en matière de gouvernance environnementale, de coopération internationale et de diplomatie verte.
Le Maroc poursuit le renforcement de son réseau de sites Ramsar
À ce jour, 38 sites d’importance internationale jalonnent les territoires du Royaume, du Détroit de Gibraltar jusqu’aux zones sahariennes, avec des écosystèmes reconnus pour leur richesse biologique et leur importance dans les routes migratoires internationales.
Dans cette dynamique, la ville de Mehdya a été officiellement inscrite comme deuxième Ville Ramsar du Maroc, après Ifrane, illustrant la volonté du Royaume de rapprocher les enjeux de conservation des zones humides des réalités urbaines et territoriales.





