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Grâce à l’appui des services marocains, mise en échec d’une nouvelle tentative algérienne pour déstabiliser le Mali (Révélations)

L’information est tout juste tombée et c’est le directeur adjoint de la Direction de l’information et des relations publiques des Forces armées maliennes (FAMa), le colonel Mariam Sagara, qui l’a dévoilée dans un communiqué lu à la télévision publique malienne (ORTM1). « L’état-major général des armées a le plaisir d’information l’opinion publique nationale de la saisie d’une importante quantité de matériel destinée à une organisation terroriste agissant au Mali », a-t-elle annoncé, avec en arrière-plan des images du matériel destiné au « Front de libération de l’Azawad », une coalition de groupes séparatistes touaregs soutenus par Alger. 

 

 

« Cette saisie a été rendue possible grâce à une coordination entre les services de renseignement des pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES), appuyés par un pays frère », a précisé l’armée malienne, sans dévoiler l’identité de ce « pays frère » qui serait vraisemblablement le Maroc.

Sur les images diffusée par la télévision publique malienne (ORTM1), on peut voir des écussons portant visiblement le nom « FLA », acronyme de Front de Libération de l’Azawad, 20 canons pneumatiques avec appareils de recharge, 4 000 turbines, 3 280 paires de rangers, 4 000 tenues treillis, 100 tenues couleur kaki, 4 040 macarons et 1 040 écussons marqués du nom du groupe, ainsi que 20 cartons de chandails.

Selon l’état-major, ces équipements, confectionnés dans un pays d’Asie puis expédiés dans un pays de la sous-région, visaient à renforcer la logistique des « terroristes ».

Implication algérienne avérée dans le le soutien aux groupes terroristes séparatistes

Le commandement militaire malien a souligné que cette opération « confirme l’implication d’entités étrangères dans le soutien aux groupes terroristes » et a indiqué que des enquêtes judiciaires sont en cours pour faire toute la lumière sur cette « énième tentative de déstabilisation ».

Ce développement survient un an après les embuscades meurtrières de juillet 2023 près de Tinzaoutene, dans le nord du Mali, où des affrontements sanglants avaient coûté la vie à de nombreux combattants, notamment dans les rangs du groupe Wagner. À l’époque, des responsables ukrainiens avaient publiquement affirmé que leur pays soutenait la rébellion malienne, ce qui avait poussé Bamako à accuser l’Ukraine de soutenir le terrorisme. Dans la foulée, le Mali, le Burkina Faso et le Niger avaient saisi les Nations-Unies contre Kiev et, pour Bamako et Niamey, rompu leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine.

L’état-major a félicité les services de renseignement, les forces de défense et de sécurité de l’AES et leurs alliés pour « leur promptitude et leur professionnalisme » et assuré qu’aucun effort ne sera ménagé pour le retour de la paix et de la quiétude auprès des populations.

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