La délégation marocaine à la 44ème session du Conseil des droits de l’Homme (CDH) à Genève a mis à nu, jeudi, les contrevérités et les allégations fallacieuses colportées par un groupuscule hostile à l’intégrité territoriale du Royaume, et dont les membres sont eux-mêmes dénoncés pour leurs violations des droits de l’homme.
Dans un droit de réponse, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Omar Zniber, a déploré « les tentatives répétitives, malintentionnées et politiquement motivées visant à attaquer le Maroc, en vain, dans son intégrité territoriale ».
« Cette tentative émanant d’un petit groupe hostile et ne représentant que lui-même illustre une fois de plus l’irrespect par ces pays pour ce Conseil, eu égard aux mensonges et interprétations tendancieuses contenues dans cette déclaration, au mépris des rapports, dont celui du Secrétaire Général de l’ONU, qui a mis à nu des violations massives des droits des séquestrés dans les camps de Tindouf, sous le contrôle de l’Algérie et des séparatistes », a-t-il enchaîné.
Le diplomate marocain a relevé que depuis plusieurs sessions, ce petit groupe se rétrécit de manière très significative, grâce à la prise de conscience quant au caractère politiquement motivé de ses principaux instigateurs.
Invitant « les membres du Conseil à consulter attentivement la liste des membres de ce petit groupe, désormais isolé, et dont l’activisme est sans impact sur les travaux du Conseil » », M. Zniber a fait observer que « le paradoxe est que ces mêmes animateurs sont connus, pour les graves exactions et violations des droits de l’homme, dans leurs pays respectifs, et qui pour l’essentiel font non seulement l’objet de rapports devant ce Conseil, mais sont soumis à certaines de ses procédures les plus intrusives ».
« Le contenu de la déclaration du petit groupe hostile, vu son caractère mensonger, ne mérite pas de réponse quant à ses affirmations politiquement motivées, mais ma délégation rappelle à ses initiateurs que la Résolution 1514 stipule le caractère sacré de l’intégrité territoriale des Etats, qu’ils violent sans retenue par le contenu de leur déclaration », a-t-il poursuivi.
Le Maroc, a affirmé M. Zniber, « les invite à s’informer, autant qu’ils le désirent, sur ses infrastructures médicales dans les provinces du sud et sur sa réponse à la crise du Covid-19, considérée à maints égards comme exemplaire sur le plan international, ce qui annule avec éclat leurs assertions sur la situation sanitaire dans mon pays et ses provinces du sud ».
« Quant aux affabulations sur les prisonniers politiques, il n’y en a guère au Maroc, à la différence de ce qui existe dans la plupart des pays qui s’attaquent au Maroc par cette déclaration, et qui sont d’ailleurs dénoncés au plan international pour des attestations massives des défenseurs des droits de l’homme, de journalistes et d’éminents représentants de la société civile dans leurs pays respectifs », a-t-il affirmé.
Et de souligner que « ces éléments à eux seuls vident de tout sens les attaques à l’encontre de mon pays ».
Il a rappelé, en outre, que le Royaume du Maroc a été considéré de manière formelle et officielle comme l’un des pays s’étant le mieux manifesté en 2019 en matière de progrès et de réformes substantielles dans la promotion et le respect des droits de l’homme de par le monde, comme on le peut le relever dans le rapport officiel du Comité des Droits de l’Homme.