Pour leur 16ème sommet, qui s’est achevé jeudi 24 octobre à Kazan, en Russie, les BRICS n’ont pas fait mention de la question du Sahara marocain.
Pretoria, allié traditionnel d’Alger et soutien impénitent de la milice terroriste séparatiste «polisario», avait beau faire du pied aux autres membres de ce groupement géopolitique, elle a fini par se prendre un vent… glacial!
Dans la Déclaration finale de Kazan, les BRICS ont évoqué plusieurs points chauds dans le monde, y compris l’Afrique. Mais seule la question du Soudan du sud et de la Centrafrique a été soulevée.
Lors du précédent Sommet, qui s’est tenu en août 2023 à Johannesburg, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Iran, Égypte, Émirats arabes unis et Éthiopie) avaient toutefois soulevé la question. Dans leur Déclaration, ils ont souligné « l’importance de parvenir à une solution à la question du Sahara occidental, conformément aux Résolutions et aux paramètres du Conseil de Sécurité, visant à parvenir à une solution politique durable ».
Mais cette fois, les BRICS ont fait l’impasse sur la question, consacrant ainsi le leadership absolu des Nations Nations sur ce dossier.
Ce qui constitue une nouvelle victoire diplomatique pour Rabat et, par ricochet, une déconvenue de plus pour Alger et… Pretoria.