MAROC-UE: LES INGERENCES ALGERIENNES ET LA BOITE A GIFLES EUROPEENNE

C’est officiel, le Conseil européen, plus haute autorité politique de l’Union européenne, a sorti la boîte à gifles. On imagine aisément les joues rouges d’Alger sous l’effet des 27 calottes qui lui ont été infligées unanimement, hier jeudi 17 octobre, par les Chefs d’Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l’UE.

Un retour de bâton prévisible et surtout mérité après les tentatives de pressions grotesques et l’ingérence inacceptable de l’Algérie dans une affaire interne à l’UE et à son partenariat avec le Maroc. L’Algérie, qui s’est offusqué du soutien de 12 pays au Maroc, va devoir payer l’addition à 27 pays européens, dont les Chefs d’Etat et de gouvernement ont exprimé, à l’issue de leur SOMMET hier jeudi à Bruxelles, leur soutien et leur attachement unanime au «partenariat stratégique» avec le Maroc, auquel (sic) l’UE accorde une «immense valeur». Plus encore, le Conseil européen a souligné son engagement à «préserver» et «renforcer» le partenariat euro-marocain dans tous les domaines, y compris – et surtout – la pêche et l’agriculture.

Cette prise de position collective par l’organe de décision suprême de l’UE vient ainsi corroborer celle adoptée, quelques jours avant, par les 27 Ministres des Affaires Etrangères, le 14 octobre dernier, qui ont réaffirmé l’attachement inébranlable de leurs pays au «partenariat stratégique» avec le Royaume.

UNE PRISE DE POSITION A FORTE TENEUR POLITIQUE

Le Conseil européen, qui définit les principes et les orientations générales de la politique étrangère et de sécurité commune, vient d’asséner un coup irrémédiable aux «pressions» que l’Algérie a misérablement tenté d’exercer, en convoquant les ambassadeurs à Alger des 12 pays qui ont exprimé, au nom de leurs gouvernements respectifs, leur appui au Maroc suite à la décision rendue le 4 octobre par la Cour de justice de l’UE (CJUE) concernant les accords de pêche et d’agriculture UE-Maroc.

Cette prise de position collective, de plus actée au plus haut niveau de l’UE, se veut le couronnement – et c’est un fait rare dans les annales de la politique extérieure de l’UE- d’une cascade de soutiens exprimés à tous les niveaux politiques et des instances décisionnelles de l’UE. Le Conseil de l’UE (à ne pas confondre avec le Conseil européen, le Conseil de l’UE, officiellement appelé le Conseil, réunit les ministres de chaque Etat membre de l’UE en fonction des sujets traités); le Service européen d’action extérieure (SEAE) et la Commission européenne (Cf : Déclaration conjointe de von der Leyen et Josep Borrell, respectivement présidente et vice-président de la Commission européenne), en plus des déclarations faites par un grand nombre d’Etats membres à titre individuel.

Rarement des décisions de la Cour de justice de l’UE auront suscité autant de mécontentement à l’intérieur même de l’UE.

Et maintenant, que va faire l’Algérie?

Maintenant, la question est de savoir ce que va faire l’Algérie. Va-t-elle convoquer les 27 Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE ? Va-t-elle menacer les pays européens de fermer le robinet de gaz ? Ou utiliser des proxys/séparatistes pour servir un agenda destructeur comme elle le fait au Sahel et au Sahara marocain ?

Conclusion:

Si le ridicule devait tuer, le Titanic « El Mouradia » serait jonché de cadavres!