« Je suis née dans une ville républicaine envahie par une monarchie féodale et, pour mon peuple, démocratie ne va pas de pair avec monarchie. Par principe et conviction, je crois que dans une démocratie à part entière (en Espagne), il ne peut y avoir de place pour la monarchie », a osé la dénommée Tesh Sidi, de son vrai nom Teslem Andala Ubbi, via son compte « X » (anciennement Twitter).
Los mensajes de odio de esta publicación demuestran lo que molesta que una mujer española y saharaui reivindique una república en España. Mis luchas no compiten, tampoco mis identidades.
Nací en un pueblo republicano invadido por una monarquía feudal, y para mi pueblo, la… https://t.co/CclSHSb6S3
— Tesh Sidi (@teshsidi) April 14, 2024
On ne peut être plus ingrat envers son bienfaiteur. C’est la leçon que devrait tirer l’Espagne qui a adopté cette native des camps de Lahmada-Tindouf, extrême sud-ouest algérien, alors qu’elle avait 12 ans, l’avait naturalisée et accompagnée jusqu’à ce qu’elle intègre, à l’issue des législatives de 2023, le Congrès des députés, sous la bannière du parti d’extrême gauche « Sumar », membre de l’actuelle coalition au pouvoir.
Après avoir mené campagne tambour battant contre les symboles et les intérêts de son pays d’origine, le Royaume du Maroc, à leur tête sa souveraineté sur ses provinces sahariennes, la voilà mordre la main du pays adoptif, le Royaume d’Espagne. Non seulement a-t-elle remis en question le système politique espagnol, – une monarchie parlementaire pluraliste -, elle l’a aussi – et gravement – traité de « féodaliste », autrement dit, moyen-âgeux.
Un dérapage qui appelle une réponse énergique de la classe politique espagnole, y compris et surtout le Parti populaire et le Parti d’extrême droite « Vox », pour ne parler uniquement du PSOE de Pedro Sánchez et de son allié Sumar de Yolanda Díaz, qui sont actuellement au pouvoir.