Au-delà de l’aspect scientifique et de ses nombreux méandres, le spectacle désolant auquel l’OMS et de nombreux experts se livrent sur le débat de la Chloroquine ne peut que nous affliger davantage.
En tant que profane, je peux comprendre que la science soit évolutive et surtout expérimentale, mais également qu’elle puisse être instrumentalisée par des centres d’intérêts que les complotistes nomment le « Big Pharma ».
Nous en avons eu une preuve digne des pires théories du complot, quand les médias joignent leurs voix à celles de la « communauté » scientifique et qui sont très discordantes; et c’est un euphémisme.
Nous sommes tous concernés, il en va de notre santé, celles de proches mais aussi celle de notre économie et de notre futur, et en ce sens, les citoyens du monde méritent une information le plus clair possible.
Difficile d’y arriver quand les recherches sont toujours à un stade précoce, certes… mais au moins les études sur lesquelles se basent à posteriori des décisions d’une organisation mondiale ont un devoir de transparence.
Alors que l’on constate avec dépit l’opacité des commanditaires de la fameuse étude parue dans « The Lancet », qui est une des publications scientifiques « de référence »… une référence aujourd’hui décrédibilisée.
La santé est avant tout une affaire de confiance, confiance du patient en son médecin, confiance des citoyens en leur système sanitaire, confiance des malades en leurs soignants, etc. Une confiance entamée et érodée encore une fois.
A l’heure où le capital prime sur la déontologie et où le serment d’hippocrate est en passe de devenir celui d’hypocrite ; il est difficile dans le brouhaha ambiant de démêler le vrai du faux et d’identifier les voix réellement militantes et engagées.
Après ce triste spectacle, l’humanité devrait penser à des gardes fous encore plus efficaces, quel que soient les secteurs concernés ; parce qu’en fin de compte, ceux qui « consomment » bon gré mal gré, souvent contre leur gré, ce sont vous et moi.
Un droit à l’information vérifiable et vérifiée concernant des produits que notre corps ingurgite est un minimum ; puisque nous ne sommes pas des cobayes malgré nous mais simplement des humains qui aspirent à vivre dignement.