Par Rachid Maboudi*
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football qui se tiendra en 2025 au Maroc sera « excellente » et connaitra, sans aucun doute, un « immense succès », a affirmé vendredi le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe.
« La prochaine CAN sera d’un niveau très relevé. En ce qui concerne la date de son organisation, nous en discuterons après la fin de la CAN-2023, tenue actuellement en Côte d’Ivoire », a-t-il dit, lors d’une conférence de presse organisée à Abidjan, à deux jours de la finale de la CAN qui opposera le pays hôte au Nigeria.
« Il y a beaucoup de compétitions qui vont se tenir au même moment », a indiqué Motsepe, ajoutant que « nous sommes confiants en notre capacité à trouver de bonnes dates ».
Commentant le niveau technique de la CAN-2023, le président de la CAF a souligné que certaines grandes nations ne sont certes pas allées loin dans cette compétition, mais d’autres équipes nationales ont émergé du lot et fait montre d’une progression fulgurante.
« L’Afrique est fière de la Côte d’Ivoire, du Nigeria et de toutes les vingt-quatre sélections prenant part à cette CAN », a-t-il noté, relevant que l’objectif de la CAF est de hisser le niveau du football dans chaque pays africain, notamment le football amateur et scolaire.
« Les cinq pays ayant participé au Mondial au Qatar (Maroc, Sénégal, Cameroun, Tunisie et Ghana, NDLR) nous ont rendu tous fiers », s’est-il réjoui, assurant que ces pays vont revenir en force très prochainement.
Se félicitant du travail accompli par l’instance faitière du football africain en matière de lutte contre la discrimination, le racisme et la corruption dans le sport, il a fait savoir que la responsabilité de la CAF est de voir les 54 pays africains bénéficier à pied d’égalité des subventions de l’instance africaine, qui ciblent notamment le développement du ballon rond à travers le continent, des infrastructures et de la formation.
« Le succès de l’Afrique dépend des Africains. La clé de la réussite est de travailler main dans la main, à condition de permettre aux jeunes de contribuer au développement de notre continent », a-t-il encore ajouté.
*Journaliste MAP