La Cour d’appel de Casablanca a confirmé ce mercredi le verdict prononcé à la mi-mars par le tribunal de première instance à l’encontre du cheïkh takfiriste Abou Naim.
Le prédicateur salafiste avait écopé d’un an de prison ferme assortie d’une amende de 2000 dirhams.
Le procureur du roi près le tribunal de première instance de Aïn Sbaâ avait décidé le 20 mars 2020 de poursuivre le flamboyant prêcheur en état d’arrestation pour “incitation à la haine et menaces de commettre des actes susceptibles d’atteindre gravement à l’ordre public”.
Cheïkh Abou Naïm avait alors mis en ligne une vidéo où il mettait également en cause la décision de l’État de fermer les mosquées par souci de prévention des citoyens contre la pandémie du coronavirus.