ONU: le FRAUDuleux destin de Ramtane Lamamra… 

Sa nomination, jeudi 16 novembre, en tant que nouvel « envoyé spécial de l’ONU pour le Soudan » a été accueillie avec réprobation à Khartoum. Dans une lettre datée du même jeudi 16 novembre, le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali Elsadig Ali, fait part à Antonio Guterres de « la décision du gouvernement soudanais de mettre un terme avec effet immédiat à la Mission intégrée des Nations unies pour l’assistance à la transition au Soudan (Minuats) ».

 

 

Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères de juillet 2021 à mars 2023 (il a déjà occupé ce poste de 2013 à 2017), n’en est pas à sa première déconfiture. En mars 2020, il devait être nommé envoyé spécial des Nations unies pour la Libye. Mais sa candidature a été bloquée par Washington, avec le soutien des Emirats arabes unis et de l’Egypte.

Champion de « la diplomatie du chèque », Lamamra n’inspire plus confiance à personne. Surnommé « pitbull de la diplomatie algérienne », il a fini par se casser les dents sur tous les dossiers qui lui ont été confiés, à leur tête la question du Sahara marocain, principal sujet de la politique extérieure du régime vert-kaki.

Sa tentative de revenir aux affaires par la voie de l’ONU a également fait pschitt, à l’image de toute une Algérie qui se découvre le triste visage de « paria » du monde.