Ce qui n’était qu’une rumeur a finalement été officiellement reconnu par la Chine. « Le drone Wing Loong-2, un drone de reconnaissance et d’attaque, a été livré à l’armée de l’air marocaine et opère efficacement dans l’espace aérien au-dessus de la ville de Laâyoune au (Sahara occidental) », certifie un média chinois officiel via son compte « X » (voir ci-dessous).
🔴 تعمل بكفاءة طائرة مسيرة، استطلاع وضرب من طراز Wing Loong-2 (UAV) تابعة للقوات الجوية المغربية في الأجواء فوق مدينة العيون (الصحراء الغربية).
وتم تسليم الطائرات بدون طيار إلى المغاربة من الصين في أكتوبر 2022.
وفي الصورة يمكنك رؤية شهادات تدريب المشغلين المغاربة على تشغيل… pic.twitter.com/QGceS0IQsA— الصين بالعربية (@mog_china) September 30, 2023
Le déploiement de ce drone à Laâyoune ne peut évidemment se faire sans l’accord préalable des autorités chinoises, ce qui constitue en soi une preuve, pour quiconque veut encore bien voir, du soutien effectif de la République populaire de Chine à la souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes.
L’utilisation de l’expression « Sahara occidental » peut certes apporter de l’eau au moulin à paroles algéro-séparatiste, comme le démontrent ces cris d’orfraie poussés par ce site « polisarien », mais la Chine n’a jamais considéré le « Sahara occidental » comme étant « un territoire occupé ». Au contraire, à l’instar de tous les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, permanents et non permanents confondus, elle rejette le pseudo-« principe d’autodétermination » auquel le tandem algéro-séparatiste continue de se cramponner inutilement.
En acceptant le déploiement du drone Wing Loong-2 dans le ciel du Sahara marocain, la Chine envoie un signal politique fort aux ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc. La souveraineté du Royaume sur ses provinces sahariennes est une ligne rouge.