Pour la première fois, nombre de titres de presse vont être privés de la pourtant très modique aide publique. Selon des sources fiables, un titre de presse devrait désormais justifier d’ « un chiffre d’affaires d’1 million de dirhams et compter au moins cinq journalistes » pour être éligible à ladite aide publique. Autant dire une « mise à mort » programmée d’un nombre non négligeable de titres de presse professionnels, crédibles et sérieux, et dont le pays a grand besoin pour défendre ses constantes nationales.
Par cette décision qui se concocte à petits feux dans les locaux (encore lui!) du département Bensaïd, sont visés principalement les nouveaux titres dont le succès semble beaucoup déranger certains « rentiers du journalisme ».
On a eu tort de croire qu’on allait être traités sur la base du professionnalisme, de l’effort et du mérite!
Avec cette décision unique et surtout « inique », couplée au rétrécissement continu et inquiétant de la manne publicitaire, le département Bensaïd, et à moins d’une intervention urgente d’en haut, aura « réussi » à liquider plusieurs supports de presse dont le « délit », quel délit!, est d’avoir fait le choix de servir, et non de se servir, comme c’est le cas de certains « patrons » intéressés à garnir plus leurs comptes en banque que leur « tableau de chasse journalistique »!
En plus, cette décision risque de mettre à nouveau à mal l’image du pays à l’international, apportant ainsi de l’eau au moulin des « ennemis » qui attendent notre pays au détour.