Scandale. Les secrets d’un pot-de-vin de 330 000 $ versé par Alger à une « journaliste » péruvienne pour défendre la pseudo-« rasd »

L’ambassade d’Alger au Pérou est au coeur d’un énorme scandale de corruption. Elle est accusée d’avoir versé deux chèques à l’ancienne chroniqueuse du quotidien péruvien « La República » Sigrid Bazán, députée socialiste depuis 2021.

Cette affaire aux relents de scandale a été éventée le 22 mars 2023 par le plus grand et le plus influent hebdomadaire péruvien d’investigation, Caretas, selon lequel l’intéressée aurait utilisé ces deux chèques pour s’offrir un luxueux appartement  à l’angle des rues Valle Riestra et Miro Quesada à San Isidro, un district réputé être le poumon vert de la capitale Lima.

Selon nos informations, l’affaire remonterait au 9 septembre 2017 quand,  à l’aéroport international Jorge Chavez, à Lima, la dénommée Khadijetou El Mokhtar avait été arrêtée pour usurpation de la fonction de diplomate. Elle s’était présentée à la police aux frontières en tant qu’ »ambassadrice de la rasd au Pérou » alors que le Pérou ne reconnaissait nullement l’entité séparatiste. C’est à ce moment que la chroniqueuse du quotidien « La República » Sigrid Bazan a été mobilisée par l’ambassade d’Alger pour défendre la fausse « ambassadrice sahraouie » (voir vidéo ci-contre).

 

 

Selon notre confrère Caretas, la pseudo-journaliste, par qui le scandale est arrivé, aurait acquis l’appartement chic en août 2020, au prix de 330 000 $ en août 2020 (1 270 000 soles au taux de change actuel). « Elle a acquis cet appartement alors qu’elle n’était pas encore membre du Congrès », relève le très sérieux hebdomadaire péruvien.

Dans l’article de Caretas, on découvre en effet un paiement douteux (origine des fonds non justifiée) du prix d’un appartement en deux chèques. L’excès de zèle manifesté par la suspecte Sigrid Bazan dans la défense de la pseudo-« diplomate sahraouie » et sa surenchère haineuse contre le Maroc, accusé d’ « occuper le Sahara occidental », était en effet motivé par le pot-de-vin versé par l’ambassade algérienne à Lima.

Cette affaire n’est que la partie émergée de l’Iceberg de corruption, à laquelle se livre le régime algérien mafieux au Pérou et en Amérique Latine en général.