La ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Mangoush, a salué, mardi à Fès, le « rôle positif » du Maroc dans le soutien de la stabilité en Libye.
« Le Royaume du Maroc a toujours joué un rôle positif dans le soutien de la stabilité en Libye et des efforts du gouvernement d’union nationale et des institutions libyennes, afin d’aller de l’avant et d’atteindre une base constitutionnelle pour l’organisation d’élections libres et honnêtes, acceptées par le peuple libyen », a souligné Mme Mangoush, dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, en marge du 9ème forum de l’Alliance des civilisations (UNAOC).
« La stabilité de la Libye fait partie de la stabilité de la région, et nous ne serons pas stables sans les efforts de nos frères, que ce soit sur le continent africain ou dans les pays du Maghreb, ainsi qu’au sein de l’Union européenne et de l’Union pour la Méditerranée », a-t-elle poursuivi.
Concernant l’accueil du forum par la ville de Fès, la ministre libyenne s’est dite heureuse d’être présente à ce forum qui se tient dans une veille ancestrale pour parler de l’Alliance des civilisations.
Pour sa part, M. Bourita a rappelé les positions connues du Maroc concernant la stabilité de la Libye, mettant en avant l’intérêt particulier que porte Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la stabilité de ce pays maghrébin frère.
Il a aussi indiqué que le Maroc suit les développements en cours sur la scène libyenne, qualifiant de globalement encourageantes ces évolutions, étant donné que les solutions basées sur le dialogue, le respect des institutions et le travail pour l’intérêt de la Libye et l’intérêt du peuple libyen ont été privilégiés.
Le ministre a également assuré que « sur Hautes Instructions royales, le Maroc se tiendra toujours aux côtés de la Libye et de ses institutions, et œuvrera dans le cadre de l’accompagnement des efforts des Nations unies, pour parvenir à des élections qui mettront fin au débat sur la question de la légitimité », notant que le Maghreb, la Méditerranée et l’Afrique ont besoin de la Libye.
Ces entretiens ont été l’occasion de réitérer ces positions, ainsi que de coordonner au sujet des questions d’intérêt commun, aussi bien au niveau de la Ligue des États arabes, de l’Union africaine, que de l’Union pour la Méditerranée.