ILES BALEARES
PALMA DE MAJORQUE
Le 25 juin 2001, le destroyer met le cap sur les Îles Baléares. Port d’attache: Palma de Majorque. Un bout de paradis terrestre, jalousement protégé par des cimes recouvertes de calanques, jonchées de pinèdes et de palmiers.
Hérissée de falaises majestueuses, au pied desquelles s’étalent des plages couleur topaze, sur lesquels viennent échouer les paisibles vagues de la Méditerranée, Palma de Majorque ressemble à un musée à ciel ouvert. Palais de la Almudaina, Museo de Mallorca, enrobé dans un édifice construit au XVIIè siècle connu sous le nom de «Casa de la Gran Cristiana» (La Maison de la Grande Chrétienne), la Fundacion Pilar y Joan Miro, dont les fonds sont composés de pièces offertes par des peintres catalans, Museo de Arte espanol contemporaneo (Musée de l’art espagnol comtemporain) où le visiteur peut admirer les 100 gravures de la suite Vollard de Picasso …
Que faut-il encore ajouter à ce beau collier ?
La Plaza de Mallorca, cœur battant de l’île. C’est dans ce décor fantastique que nous débarquons, le 26 juin, en début de soirée. A l’arrivée du «Constanta», un accueil d’une chaleur homérique. A quai, des acrobates dessinent avec leurs corps une majestueuse pyramide humaine. Sur fond de musique, devant l’impressionnante foule qui venait de toutes parts, ces artistes-acrobates montent sur les épaules des uns et des autres pour former symboliquement une chaîne humaine de solidarité.
«Avec de la solidarité et de la cohésion, des lendemains meilleurs sont possibles (…) C’est là le sens et l’essence de notre croisière», fait remarquer Richard Martin.
Fini le spectacle, des minibus viennent récupérer les pacifistes vers la Cathédrale de Palma de Majorque. Là-bas, nous avions rendez-vous avec le spectacle «Les Ulysses». Inspirée de «L’Odyssée» de Homère, Catalina Buzoïanu, metteur en scène romaine, voulait à travers ce spectacle restituer un pan du passé mouvementé de la Méditerranée.
Message: quelles que soient nos origines, de quelque côté du lac que l’on se trouve, de quelque confession que l’on soit, nous sommes, -et resterons-, tous des Méditerranéens. Nous devons le revendiquer avec autant de force et de fierté que la Méditerranée est le berceau des civilisations !.