« Le Département d’État a pris une décision approuvant une éventuelle vente militaire au gouvernement du Maroc d’équipements de commandement et de contrôle au sol et connexes pour un coût estimé à 141,1 millions de dollars », a annoncé jeudi 25 août dans un communiqué l’Agence de coopération en matière de sécurité pour la défense (DSCA).
LA DSCA, qui relève du Département de la défense des États-Unis, a également affirmé avoir délivré la certification requise informant le Congrès de cette éventuelle vente.
Selon la même source, le Maroc a demandé l’achat de six (6) systèmes multifonctionnels de distribution d’informations tactiques interarmées (MIDS-JTRS). Sont également inclus: Terminaux bande étroite/large bande KY-100M; Appliques cryptographiques KIV-78 et KIV-77 ; Chargeur de clé simple AN / PYQ-10 (SKL); communications sécurisées supplémentaires, dispositifs cryptographiques et équipement de navigation de précision; logiciels non classifiés et classifiés, support logiciel et équipement de support; pièces de rechange et de réparation; équipement de soutien et de test ; publications et documentation technique; formation du personnel et équipement de formation; Ingénierie du gouvernement américain et des entrepreneurs ; services d’assistance technique et logistique; et d’autres éléments connexes de soutien logistique et de programme.
Le coût total de cette transaction est de 141,1 millions de dollars.
Une technologie de pointe pour faire face aux menaces actuelles et futures
La vente proposée améliorera la capacité du Maroc à faire face aux menaces actuelles et futures en fournissant des services de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) en temps opportun.
Le matériel requis constitue un moyen de dissuasion face aux menaces régionales et permettra au Maroc de renforcer son autodéfense.
« Le Maroc a démontré son engagement à moderniser son armée et n’aura aucune difficulté à intégrer ces articles dans ses forces armées, assure la DSCA, ajoutant que la vente proposée de cet équipement et de ce soutien ne modifiera pas l’équilibre militaire de base dans la région.