L’Organisation des Nations unies (ONU) a fait part, mardi, de sa « profonde préoccupation », face à la montée des tensions entre rivaux politiques libyens, appelant à la « désescalade immédiate ».
Dans un communiqué, la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) dit « suivre avec une profonde inquiétude les mobilisations militaires et la menace de recourir à la force dans le but de résoudre une crise de légitimité entre factions rivales ».
Selon la même source, l’impasse politique et la crise qui secouent la Libye « ne peuvent être résolus par la confrontation armée.
Elle a indiqué que ces problèmes ne peuvent être résolus que par l' »exercice par le peuple libyen de son droit de choisir ses dirigeants et le renouvellement de la légitimité des institutions de l’Etat par le biais d’élections démocratiques ».
La MANUL continuera de travailler avec les institutions libyennes compétentes et tous les acteurs pour remettre le processus électoral sur les rails dès que possible, a fait remarquer le communiqué, insistant que le recours à la force par toute partie est inacceptable et ne pourra pas aboutir à la reconnaissance de la communauté internationale.
Lundi, les Etats-Unis ont exprimé, également, leur « profonde préoccupation » face aux menaces d’affrontements violents à Tripoli, appelant toutes les parties à la « désescalade immédiate ».