« L’Administration américaine a proposé, dans le cadre du projet de loi de Finances 2023, de consacrer une enveloppe de 6 milliards de dollars à titre d’aide militaire aux pays du Conseil de coopération du Golfe, l’Égypte, le Soudan et le Maroc, pour faire face à la menace iranienne », rapporte Far-Maroc, site spécialisé dans les questions de Défense.
L’intégration du Maroc dans la short list des pays bénéficiaires du soutien américain intervient après que l’Administration Biden s’est assurée de l’existence d’un plan irano-algérien pour entraîner, via des éléments du Hezbollah libanais, en coordination avec l’ambassade de Téhéran à Alger, les milices séparatistes du polisario à la conduite d’attaques aux drones contre le Maroc.
Pour rappel, le Maroc avait rompu ses relations avec l’Iran le 1er mai 2018. Cette rupture a été consommée après que le Maroc a recueilli des preuves matérielles de l’implication de l’Iran dans l’entraînement des mercenaires aux nouvelles techniques de guérilla, notamment « la guerre des tunnels ».
Cette action avait été coordonnée par un certain Amir Moussaoui, ex-« attaché culturel » et non moins agent des Gardiens de la révolution à l’ambassade de Téhéran à Alger.
