Déploiement du système de défense anti-aérien S-350 à la frontière algéro-marocaine: quand le généralissime Said Chengriha se fait peur !

Des images satellitaires diffusées le 21 juillet dernier par Menadefense, site proche du renseignement militaire algérien, donnaient à voir un prétendu « déploiement du système de défense anti-aérien russe S-350 dans le centre/nord de l’Algérie ». Et pour donner un retentissement à la nouvelle initiale, on parle ces derniers jours d’un possible « transfert » du système russe sur la base aérienne de l’Alat, à 115 km de la frontière avec le Maroc, non loin d’Oujda!  

 

 

 

 

 

Ces bruits de couloir non vérifiés appellent quelques remarques. Primo, aucune information ne confirme l’acquisition de ce système par l’armée de terre algérienne. Seule indication fournie par des sites dignes de foi, l’Algérie est présentée comme un futur acquéreur de ce système dont l’entrée en service dans l’armée russe date du début 2020. Deux, ce système est d’une courte portée de 150 Km et 30 Km en hauteur. Un éventuel transfert de ce système sur la base aérienne de l’Alat, « non loin d’Oujda », laisserait supposer l’éventualité d’une une offensive aérienne marocaine contre l’Algérie. Ce qui n’est pas à l’ordre du jour. 

Trois, le timing de cette annonce intervenue au lendemain de la visite du chef d’état-major israélien, le Général de Corps d’Armée Aviv Kohavi, du 19 au 21 au siège de l’État-Major général des FAR à Rabat, et à la 6ème BAFRA à Benguérir (Base aérienne des forces Royales AIR).

Lors de cette visite, un accord a été convenu entre les deux parties pour mener des exercices aériens de part et d’autre. De quoi donner du fil à retordre à une junte militaire algérienne très inquiète face à la montée en gamme des Forces Armées Royales.

La fuite organisée en direction des médias algériens trahit plutôt une panique au sein d’une junte habituée aux démonstrations de « fArce ».