Qui est Naïma Moutchou, la députée franco-marocaine qui vient d’être élue vice-présidente de l’Assemblée nationale

Les députés français ont voté, hier mercredi 29 juin, pour élire le nouveau bureau de l’Assemblée nationale. Six vice-présidents ont été élus, dont Naïma MOUTCHOU, une députée LREM de la 4ème circonscription du Val-d’Oise, née à Ermont (Val d’Oise) de parents marocains (une mère au foyer et un père agent hospitalier, ayant eu six filles). Voici comment se présente l’heureuse élue  franco-Marocaine dont le parcours politique, juridique et associatif est atypique.

« Née à Ermont (Val d’Oise) de parents marocains venus s’installer en France en 1961, j’ai grandi et vécu à Eaubonne. Benjamine d’une famille de six enfants, âgée de 35 ans, je suis la maman de deux enfants. L’école de la République et l’acharnement au travail m’ont permis de décrocher, avec mention, un DESS de juriste-conseil d’entreprise (DJCE) de l’Université de Cergy-Pontoise et un DEA de droit privé et commerce international de l’Université de Paris 2 – Panthéon-Assas avant de prêter serment en 2008 comme avocate libérale.

 

 

Expérimentée et engagée, j’exerce depuis près de dix ans auprès de l’ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats de Paris, Christian Charrière-Bournazel, comme avocate généraliste avec un domaine de prédilection, celui du droit de la presse, qui recouvre la gestion des contentieux dans les domaines relevant du droit de la communication. Je suis également, depuis 2008, avocate à titre bénévole pour la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) et j’interviens à ce titre comme partie civile dans des dossiers de lutte contre le racisme et l’antisémitisme. J’ai notamment fait condamner l’un des premiers cas de racisme anti-blanc porté devant la justice en France.

Secrétaire générale de l’association Dialogos depuis 2015, je m’efforce de promouvoir, par l’organisation de conférences et d’ateliers, le dialogue entre les peuples et l’échange inter-religieux.

Co-fondatrice de l’association Gosses de rue d’ici et d’ailleurs visant à favoriser l’insertion citoyenne, j’ai organisé des chantiers humanitaires pour de jeunes adolescents en difficulté, en Inde et au Kosovo. Membre, enfin, du Club 21ème siècle, j’agis pour la méritocratie républicaine »

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