Le comportement des tenants du gouvernail de « Blad Mickey » se prêterait à lire non sous l’angle de la géopolitique, -on ne fait pas de la géopolitique avec des frigos et des têtes vides!-, mais sous celui de la psychanalyse. Abdelmajid Tebboune, façade civile du régime militaire qui continue d’usurper le droit du peuple algérien à instaurer un État réellement civil, s’est autorisé samedi 23 avril une attaque frontale contre le gouvernement espagnol, dont le « délit », paraît-il, est d’avoir pris fait et cause pour la marocanité du Sahara. Cette décision mûrement réfléchie, de surcroît souveraine, a été qualifiée d’ »éthiquement et historiquement inacceptable » par le président désigné. Lequel n’en finit pas de nous amuser avec ses conneries ou disons plutôt ses « tebbounneries », qui collent parfaitement à leur auteur.
Face à cette ingérence « inacceptable » du locataire du palais El Mouradia, il était donc normal que le gouvernement Sanchez remette les pendules à l’heure. « L’Espagne ne veut pas entrer dans cette polémique stérile », a rétorqué lundi le MAE espagnol, José Manuel Albares, dans une interview à la radio Onda Cero. Poing, à la ligne!
Or, ne voilà-t-il pas cette réponse si lapidaire et si courtoise au regard des propos politiquement inappropriés, de surcroît insultants du preux chevalier Tebboune, susciter une autre attaque encore plus virulente, retrouvée à la bouche (bouchez-vous le nez!) de l' »émissaire de l’Algérie (plouf!) pour le Sahara et (re-plouf!) pour le Maghreb », Amar Belani pour ne pas le nommer. « Les propos désobligeants tenus par le ministre Albares en réaction à la déclaration du président de la République Abdelmadjid Tebboune, sont lamentables et totalement inacceptables », a détalé à toute bride l’ex-ambassadeur d’Alger (du « polisario » compris) à Bruxelles.
Du haut de quelle logique ce régime à la moralité très défaillante se permet-il donc de faire la leçon à autrui, l’Espagne pour ne citer que notre voisin du nord, alors que lui-même ne cesse de piétiner la même éthique chaque jour que le Bon Dieu fait?
Parlons clair, parlons vrai: l’éthique est au régime algérien ce que la chasteté est à la prostituée, avec tous mes respects au plus vieux métier du monde.
Au nom de quel droit ce régime assassin, -comptable de crimes génocidaires (250.000 civils algériens tués dans les années 90), se permet-il aussi de prendre en otage durant quatre décennies et quelques poussières, les 20.000 sahraouis marocains, dans des campements dignes des tristement célèbres goulags staliniens?
« Le droit des peuples à l’autodétermination » passerait nécessairement par l’Algérie, où le peuple revendique depuis trois ans le retour des militaires à leurs casernes, lesquels continuent de brader indécemment les richesses de ce même peuple au profit d’autres par simple désir de vengeance envers son voisin de l’ouest, le Maroc.
Ce régime est prêt à tout sacrifier pour assouvir sa haine maladive envers le Maroc, y compris la cause palestinienne qu’il combat aujourd’hui férocement sous les toits de l’ONU et de la Ligue des États arabes, voire l’Organisation de la coopération islamique (OCI), pour l’évidente raison que ces dernières refusent de faire référence dans leurs déclarations pro-palestiniennes à « Fakhamatouhou » Abdelmajid Tebboune, qui nous bassine avec des slogans aussi creux que le ventre des citoyens algériens.
Avec cette haine anti-marocaine, que rien n’expliquerait en dehors de cette jalousie pathologique envers un voisin qui a fait simplement le choix de la paix, de l’effort et du progrès, il est clair que la junte militaire a franchi tous les paliers imaginables du ridicule.