
Les autorités espagnoles ont extradé, hier soir, l’ex-militaire algérien Mohamed Benhalima qui a fui son pays après avoir pris part aux manifestations anti-régime (Hirak), en 2019, faisant ainsi fi des appels des ONG des droits de l’homme, notamment Amnesty international.
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Il s’agit de la deuxième extradition opérée par l’Espagne, après celle effectuée en août dernier de l’ex-gendarme Mohamed Abdallah, qui a été condamné à 5 ans de prison ferme.
Les images de l’extradition de Mohamed Benhalima, ex-caporal de 32 ans, ont soulevé une vive émotion sur la centrifugeuse des réseaux sociaux, tellement la crainte est grande de voir ce militant anti-corruption subir le même sort que son concitoyen Mohamed Benabdallah, qui a été soumis à des actes de torture épouvantables, selon des ONG algériennes.
Cette extradition ne fait certainement pas honneur à l’Espagne qui a livré ces deux militants tout en sachant qu’ils seront poursuivis pour le motif surréaliste d' »appartenance à des organisations terroristes » alors qu’ils ont simplement défendu le droit du peuple algérien à revendiquer l’instauration d’un État réellement civil et démocratique.





