L’ensemble de l’écosystème touristique national est fin prêt pour la reprise, a affirmé, mercredi, le Directeur général de l’Office national marocain du tourisme (ONMT), Adel El Fakir.
M. El Fakir, qui était l’invité d’une émission sur la chaîne d’information BFM TV, a également souligné la résilience de l’écosystème touristique face aux conséquences de la pandémie du Covid-19.
“C’était difficile mais en même temps le secteur a montré une résilience incroyable (…) Tout l’écosystème a pu se maintenir. Il y a eu une forte aide octroyée par l’Etat au tout début de la pandémie. Il a soutenu le secteur par des aides sociales”, a souligné le DG de l’ONMT, rappelant qu’un “plan d’urgence vient d’être mis en place il y a deux semaines (…)”.
“Il y a aussi une solidarité qui s’est créée et qui a permis de garder à flot le secteur”, grâce notamment au tourisme domestique, a-t-il dit.
S’agissant de l’ouverture des frontières et ses retombées sur le secteur du tourisme marocain, le DG de l’ONMT a affirmé que “le Maroc est en grande attente et l’ensemble de l’écosystème touristique attend ardemment cette journée importante” que sera le 7 février, date de reprise des vols aériens.
“Dès lundi, on pourra commencer à recevoir les voyageurs quelle que soit leur nationalité avec deux conditions simples: un pass vaccinal à l’embarquement et un test PCR négatif de moins de 48 heures”, a expliqué Adel El Fakir. “Des tests aléatoires à l’arrivée pourront être effectués et en cas de résultat positif, le voyageur sera contacté à l’endroit de sa résidence et sera confiné dans son lieu de résidence le temps d’avoir un test négatif”, a-t-il ajouté.
Le DG de l’ONMT a tenu également à souligner que la France avec plus de 4 millions de touristes est un marché important pour le Maroc, rappelant qu’avant la pandémie, les vols à destination du Royaume étaient au nombre de 66 quotidiens, dont 19 uniquement sur Marrakech.
Selon lui, “l’augmentation des vols est la clé de cette reprise” et “des compagnies comme Air France, Royal Air Maroc, Air Arabia et Transavia ont déjà remis de la capacité et l’ensemble de la capacité est en train de revenir sur d’autres compagnies européennes” suite aux dernières annonces sur l’ouverture des frontières, a-t-il dit, affirmant que “le challenge c’est de reconstruire très rapidement l’ensemble des routes aériennes”.
“Nous avons les conditions pour reconstruire très rapidement les routes aériennes”, a assuré le DG de l’ONMT, soulignant que “cela est en train d’être mis en place”. Il a également invité les voyageurs français à renouer avec la destination Maroc.
“Toutes les destinations sont prêtes à accueillir les touristes français pour les vacances de ce mois de février et pour les prochaines vacances de Pâques. L’ensemble de l’écosystème marocain étant prêt à les accueillir”, a-t-il affirmé, rappelant que le Maroc, qui est la première destination africaine depuis quelques années, a reçu avant la pandémie plus de 13 millions de touristes visiteurs dont 4,2 millions de Français qui sont les premiers visiteurs du pays.
“Ce qui est fort avec le marché français, avec les voyageurs français, c’est qu’ils explorent l’ensemble de la destination Maroc. Ils sont découvreurs et des destinations ont été mises en avant par le marché français. Il y a certaines pépites qui sont en plein croissance, notamment Dakhla qui est une situation clé avec une connexion directe depuis Paris, Chefchaouen qui est une des destinations extrêmement prisées en tant que découvertes”, a-t-il souligné. “Mais, ce qui va être fort, a poursuivi le DG de l’ONMT, c’est que les voyageurs français vont aussi redécouvrir des destinations classiques comme Essaouira, Ouarzazate, Fès, Meknès, Rabat, Tanger, Marrakech…”.
Selon lui, “cet arrêt de quelques semaines va faire que cette histoire d’amour (des touristes français envers le Maroc) va reprendre de manière encore plus forte et on aura de belles vacances pour février, mais aussi pour Pâques qui approche et pour l’été aussi puisqu’on le prépare de manière très forte”.