L’ambassadeur d’Allemagne en Espagne Wolfgang Dold a effectué, jeudi 25 novembre, une visite, à connotation sécuritaire, à la ville marocaine occupée de Mélilia. Le diplomate allemand qui était accompagné d’un responsable des services de renseignement a rencontré plusieurs hauts responsables de la Guardia civil et de la Police nationale.
La presse espagnole souligne que Wolfgang Dold a évoqué avec ses interlocuteurs: « La fermeture de la frontière entre l’Espagne et le Maroc à la suite de la pandémie de Covid-19 et la collaboration entre les forces de sécurité espagnoles et marocaines dans le domaine de la sécurité ».
Étonnante comme visite où un l’ambassadeur d’un pays se déplace dans une ville (marocaine) occupée par le pays où il est accrédité (Espagne) pour discuter des relations de ce pays avec le Maroc.
Ce n’est même plus de la provocation, c’est un jeu d’enfants qui dénote la fébrilité et le désarroi des dirigeants de ces deux pays face à la détermination du Maroc à ne rien laisser passer quand on essaye de porter atteinte à son intégrité territoriale de Tanger à Lagouira.
C’est vraiment un comportement puéril. L’Espagne et l’Allemagne qui ne cachent pas leurs affinités avec le régime militaire algérien s’abaissent autant que lui pour tomber dans le ridicule. Ce n’est pas par hasard que cette visite a lieu au moment où le ministre de la défense israélien signait, à Rabat, un mémorandum d’entente militaire avec les responsables marocains.
Ces deux pays et d’autres membres de l’Union européenne croient que le Maroc est une réserve naturelle du vieux continent. En tout cas, la visite du diplomate allemand dans le préside occupé de Melilla constitue une grave provocation et un acte hostile au Maroc.
Un acte gravissime qui s’ajoute à celui de cette surprenante décision des dirigeants de ce pays de convoquer une réunion du Conseil de sécurité suite à la reconnaissance par les États-Unis de la marocanité du Sahara.
En autorisant l’ambassadeur allemand à effectuer cette visite à la ville occupée de Mélilia, l’Espagne persiste et signe dans son attitude hypocrite envers le Maroc. Un comportement qui démontre que le réchauffement des relations avec le Maroc n’était qu’un leurre et que les dirigeants espagnols n’ont tiré aucun enseignement de leur dérapage dans l’affaire Benbattouche.
Autant dire que le Maroc a bien fait de se détacher d’une station spatiale européenne à la dérive pour s’amarrer à celle des États-Unis, la Grande Bretagne et Israël.