Conférence-débat à Paris sur la gestion par le Maroc de la crise du Covid-19 et la coopération avec les pays africains

Une conférence-débat a mis en lumière, jeudi soir à l’Université Panthéon-Assas à Paris, la gestion « exemplaire » par le Maroc de la crise du Covid-19 ainsi que la coopération du Royaume avec les pays africains dans le sillage de la pandémie.

Cette rencontre, organisée à l’initiative de l’association des  » Etudiants engagés » de l’Université d’Assas, a été animée par Nada Bakkali Hassani, consule générale du Royaume du Maroc à Orly, et Youssef Chiheb, professeur à l’Université Paris Sorbonne, en présence de Cécile Méadel, vice-présidente, en charge du numérique, d’édition et de communication à cette université.

Après avoir passé en revue la situation pandémique que traverse le Monde et son impact économique et social, Mme Bakkali Hassani a mis l’accent sur la stratégie adoptée par le Maroc pour contenir cette pandémie et sur les mesures prises en faveur des citoyens marocains et de la communauté marocaine résidente à l’étranger.

C’est ainsi que dès l’enregistrement du premier cas du Covid-19 en mars 2020, le Royaume a pris un ensemble de mesures et de décisions visant à lutter contre la propagation de cette pandémie et à atténuer ses répercussions sur les citoyens, a souligné la diplomate.

Il s’agit notamment de la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes, le confinement progressif ainsi que le renforcement du système de Santé et de la mise en place par SM le Roi Mohammed VI du Fonds spécial de solidarité pour la gestion de la Pandémie, qui a permis de venir en aide directe au population démunie et soutenir les secteurs économiques en difficulté.

Le Maroc a, en outre, mis en place une stratégie globale de vaccination anti-covid-19, lancée le 28 mars 2021 qui a permis la généralisation de la vaccination, a rappelé Mme Bakkali Hassani, lors de cette conférence marquée par une forte présence d’étudiants marocains de l’Université d’Assas.

S’inscrivant dans la continuité de la riposte « exemplaire » du Royaume au Covid-19 grâce à la vision clairvoyante du Souverain, la Maroc a lancé en juillet le projet de fabrication et de mise en seringue du vaccin anti-Covid19, et ce en partenariat avec le secteur privé, a encore rappelé la diplomate, qui est revenue également sur les mesures prises par le Consulat général du Royaume à Orly, à l’instar des représentations diplomatiques du Maroc à l’Etranger, pour venir en aide aux touristes marocains bloqués en 2020 notamment en France.

Concernant la coopération maroco-africaine dans le sillage de la pandémie, Mme Bakkali Hassani, qui a mis en avant le nouvel élan que la vocation africaine du Royaume a pris sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, a souligné que dans le cadre de son engagement pour renforcer la solidarité Sud-Sud en cette crise sanitaire mondiale, le Souverain a donné ses hautes instructions pour l’acheminement d’aides médicales à plusieurs pays africains frères.

Cette aide a permis de fournir du matériel médical préventif, afin d’accompagner les pays africains frères dans leurs efforts de lutte contre la pandémie du Covid-19, a relevé la diplomate.

De son côté, M. Chiheb a fait savoir que la coopération internationale sud-sud entre le Maroc et les pays africains s’inscrit dans une nouvelle organisation et configuration des relations internationales, faisant observer que cette configuration repose sur de nouveaux paradigmes, tels “la défaite de l’Histoire et la victoire de la Géographie et de la Géopolitique”.

Le Maroc déploie sa diplomatie, son économie, son modèle spirituel et son expertise multisectorielle pour déconstruire les schémas défaitistes de l’histoire coloniale, et pour redessiner une nouvelle Géographie mondialisée, a-t-il indiqué, ajoutant qu’en ce sens, le Maroc a forgé sa doctrine diplomatique sur la prévalence des intérêts plutôt que les postures idéologiques.

En moins de six ans, le Maroc a retrouvé sa place au sein de l’Union Africaine comme “locomotive du développement du continent, comme puissance régionale axiale et comme une zone Hub par excellence, reliant l’Afrique à l’Europe”, a-t-il fait remarquer.