Ce samedi, le Royaume a célébré le 46ème anniversaire de l’annonce par feu Hassan II de la Marche Verte. Un moment historique pour le parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc.
Il est vrai que la célébration est marquée par des écrits et des images que nous livrent les chaînes de télévision et certains médias qui, souvent, se contentent de répercuter.
Question de marquer l’évènement. Question, aussi, de rappeler ces moments marquants une inflexion. Question, surtout, de renseigner les générations montantes de l’importance de cette date dans le processus historique du pays.
Le hic, parce qu’il y en a au moins un, est que, au fil des années, on reprend pratiquement les mêmes syntagmes pour dire un paradigme d’une importance cardinale. Sans prendre en considération qu’on ne parle plus à la même audience que celle d’il y a des décennies.
En fait, il s’agit de la Mémoire d’une Nation. De son Histoire. L’effort est louable, mais il ne rend pas compte de l’ancrage de la Mémoire et son importance pour en faire un socle renouvelé pour le Devenir d’une Nation.
Dans un monde où l’image prime, et ce n’est pas nouveau, il est nécessaire d’opter pour une nouvelle démarche. Dont, parmi d’autres, le pilier devrait être l’expression cinématographique. Probablement, sous une forme fictionalisée. Mais, pas uniquement. Le Documentaire devrait servir de canal. C’est à se demander si le pays ne disposerait pas de femmes et d’hommes qui sont à même de porter un tel projet. Nos chaînes de télévision, tout comme le Centre cinématographique marocain, voire des producteurs, pourraient s’y mettre.
On n’ à rien contre ce qui se fait pour les œuvres de fiction, bien au contraire. Toujours est-il que ceux qui signent pour les efforts financiers consentis seraient bien inspirés de consacrer une partie de leurs préoccupations aux aspects relatifs à la sauvegarde de Nos patrimoines immatériels. À tous les étages. Dont, bien entendu, Notre Histoire, dans toutes ses facettes et dans ses différentes dimensions.